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20 janvier 2009 2 20 /01 /janvier /2009 19:34

19 janvier 2009
Source : Bongo Doit Partir

J.A. Du cadre de la course à la prochaine présidentielle gabonaise, extrayons le fond en termes de réalité de la gouvernance de Bongo. Il est bel et bien du devoir de chacun de dénoncer les exactions de Bongo - pantin de la France, et pas seulement de ceux qui cherche à prendre leur part du gâteau mis sur la table à l'occasion de la prochaine élection présidentielle, organisée comme les précédentes, sans nul doute de façon transparente et démocratique!
D'ailleurs, Bongo et ses collègues n'ont pas l'habitude d'organiser les élections pour les perdre ensuite! il faudrait être trop bête....

Le mouvement « Bongo Doit Partir » (BDP-Gabon Nouveau) exprime sa vive inquiétude face à la répression et aux inhumanités grandissantes du régime Bongo au Gabon.
La mutinerie de prisonniers survenue ce matin à la prison centrale de Gros-Bouquet à Libreville, qui a été réprimée de manière meurtrière par le régime Bongo, entraînant ainsi la mort de deux à trois prisonniers tout en faisant sept blessés, est l’expression la plus flagrante de la banqueroute totale du régime Bongo au Gabon.

Cette mutinerie expose non seulement la nature inhumaine des conditions de détention carcérale au Gabon, pays où les prisonniers sont souvent gardés en prison des années durant sans jamais être jugés, mais également l’entassement des prisonniers dans des prisons délabrées ne répondant plus à des normes d’incarcération acceptables. La prison centrale de Gros-Bouquet, qui avait été construite pour 300 prisonniers, puis 700, abrite aujourd’hui une population de près de 1500 prisonniers.

Cette surpopulation des prisons au Gabon, qui fait écho à celles des écoles, mais aussi des hôpitaux gabonais devenus de véritables mouroirs où les malades s’entassent à même le sol faute de lits (et dans l’attente de soins qui ne viennent jamais), est la preuve la plus intolérable de l’incapacité du régime Bongo à répondre aux attentes les plus minimales des Gabonais.

Et comme récemment lors de l’arrestation arbitraire de leaders d’ONGs incarcérés pour avoir osé demander la gestion responsable des ressources de l’état, les revendications légitimes des prisonniers gabonais ont donné lieu à une répression sanglante de la part du gouvernement.
Nous considérons comme excessive et disproportionnée la décision du Ministre de l’intérieur André Mba Obame, le « Chemical Ali » du régime Bongo, d’utiliser des armes à feu pour mâter une mutinerie de prisonniers qui ne demandaient que l’amélioration de leurs conditions de détention et le désenclavement des prisons frappées par la surpopulation et des conditions sanitaires et de sécurité intolérables.

Le BDP-Gabon Nouveau condamne cette dérive meurtrière du gouvernement gabonais et demande au régime Bongo de démissionner vu qu’il n’a plus aucune idée de ce qu’il fait au pouvoir et navigue désormais à vue.

Le BDP-Gabon Nouveau prend à témoin la communauté nationale et internationale et interpelle les Gabonais sur la nécessité, plus que jamais, d’exiger le départ d’Omar Bongo et de son régime du pouvoir.

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