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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 13:50

Jeune Afrique n°2543
Du 4 au 10 octobre 2009

En attendant son retour à Bangui - plusieurs fois annoncé, puis repoussé - afin de se présenter à la présidentielle prévue en mars 2010, Ange-Félix Patassé, l'ancien chef de l'Etat centrafricain, a quitté Lomé, où il vivait en exil depuis six ans, pour s'installer de facto en Libye. Hebergé à Tripoli depuis la fin août, il y a fait venir sa famille. Se sentant de moins en moins à l'aise à Lomé depuis le décès d'Eyadéma et celui d'Angèle, son épouse togolaise, en proie de surcroit à des soucis financiers, "AFP" s'était tout d'abord rendu à Malabo auprès de son ami le président Obiang Nguema. Pour s'y refaire une santé. Avant d'obtenir le visa de Kaddafi.

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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 18:48

29 septembre 2009
Radio Okapi

Des réfugiés centrafricains appartenant à la tribu Sango sont arrivés massivement, depuis le 26 septembre, dans la localité de Mobayi-Mbongo, à 25 kilomètres de Gbadolite sur la rivière Ubangi. Ils déclarent être victimes de la chasse à l'homme que pratiqueraient contre eux, des membres de la tribu Ngbubu. Leur afflux dans cette localité pose de sérieux problèmes humanitaires, rapporte radiookapi.net


Le nombre des Centrafricains qui ont fui les affrontements inter ethniques entre Ngbubu et Sango ne cesse d'augmenter à Mobayi-Mbongo, au Nord Ubangi. De 40 au premier jour de leur traversée, ils sont estimés actuellement de plus de 500 : des hommes et femmes avec enfants appartenant à la tribu Sango qui arrivent par vagues en terre congolaise en pirogue et dans des conditions pénibles, précisent les autorités locales. Tous accusent leurs compatriotes de la tribu Ngbubu de vouloir les exterminer.

Jusqu'à mardi, près de 500 réfugiés centrafricains étaient entassés par la Croix-Rouge locale dans les pavillons de l'Hôpital Général de Référence de Mobayi- Mbongo, sans aide ni assistance. Il n' y a pas de représentation du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) dans le coin. Les autorités du district se disent déjà confrontées aux difficultés de prise en charge de ces réfugiés. Elles craignent l'apparition des maladies hydriques à cause de la promiscuité et de mauvaises conditions d'hébergement.

Entre-temps, un bataillon des Forces Armées de la Centrafrique FACA a été dépêché par Bangui à Mobayi-Banga, localité voisine se trouvant de l'autre côté de la frontière centrafricaine, pour tenter de rétablir l'ordre. Du côté congolais, des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont été déployés à 15 kilomètres de Mobayi-Mbongo pour encadrer les Ngbubu de la RDC afin de prévenir leur implication éventuelle dans le conflit.

Les Ngbubu peuplent à la fois la RDC et la RCA, rappelle-t-on. Tandis que les Sango centrafricains constituent un même peuple que les Ngbandi congolais.

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 23:22

AFRICA MINING INTELLIGENCE
Edition française N°211 30/09/2009


Après avoir bataillé l'année dernière pour signer le coûteux avenant à la convention minière de sa filiale centrafricaine UraMin CAR Ltd (AMI nº187), Areva devrait bientôt décaisser de nouveaux fonds pour son projet dans ce pays. Le groupe nucléaire français y détient le gisement d'uranium de Bakouma, mais cherche à augmenter ses ressources et ses réserves avant de s'engager dans la phase de développement.

Areva souhaite en particulier sécuriser un certain nombre de blocs autour de son permis qui couvrent les extensions du prospect. Ceux-ci (Ndenguiro, Bakouma North, etc.) sont détenus par Uranio AG, la société enregistrée à Bâle de l'homme d'affaires Richard Ondoko. Or, selon nos informations, George Forrest, le célèbre entrepreneur minier du Katanga au Congo-K, aurait récupéré sept de ces titres en vue de les céder à Areva. Pour combien ? Les discussions sont en cours…

Anne Lauvergeon, la patronne du groupe français, s'est entretenue avec le président centrafricain François Bozizé le 29 septembre à Paris. Celui-ci était accompagné de son neveu et ministre des mines, Sylvain Ndoutingaï, et surtout de son conseiller particulier Fabien Singaye. Ce dernier, ainsi que Forrest avaient servi d'intermédiaires à Areva pour la signature, en août 2008, de l'avenant d'UraMin CAR Ltd. Cet accord prévoyait notamment le versement par le groupe français de 40 millions $ sur cinq ans à Bangui.

Rappelons que Forrest et Singaye ont également joué un rôle actif dans les négociations ayant abouti à l'accord avec Areva sur l'exploitation de l'uranium au Congo-K conclu le 26 mars.

Singaye a par ailleurs profité de son séjour dans la capitale française le 29 septembre pour être reçu à Levallois-Perret par le maire Patrick Balkany, en compagnie de son bras droit Renaud Guillot Corail. Balkany, un intime du président Nicolas Sarkozy qu'il accompagnait lors de sa visite à Kinshasa le 26 mars, s'est considérablement ra.pproché de Forrest depuis plus d'un an. Richard Ondoko était injoignable au moment où nous éditions cet article.


Centrafrique Presse:
Il ne manquait plus que Saifee Durbar à ce bal parisien autour de Bozizé pour que la boucle soit bouclée. L'opacité avec laquelle Bozizé et Ndoutingai gèrent les ressources minières qui devraient assurer la prospérité économique et sociale de la RCA et des Centrafricains doit  interpeller tous les fils du pays. Bozizé et Ndoutingai se sont alliés à une bande de mafieux étrangers pour mettre en coupe réglée les mines d'uranium de Bakouma comme si c'était leur propriété personnelle alors qu'elles appartiennent bel et bien au patrimoine national.
Personne en Centrafrique n'a idée sur ce que  Bozizé et Ndoutingai ont déjà engrangé sur le dos du pays avec la délivrance des permis et toutes les magouilles auxquelles ils se livrent lieu depuis qu'ils ont on découvert que Bakouma pouvait faire d'eux de nouveaux richissimes. Il est temps que cette prédation s'arrête. L'Assemblée nationale étant aux ordres, il n'y a aucun espoir que le moindre député de cette institution ne pose le problème du vol organisé des ressources naturelles du pays par Bozizé, Ndoutingai et leur bande de mafieux. 

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 01:06

14 septembre 2009
Cyberpresse


Le numéro un chinois Hu Jintao a reçu jeudi à Pékin le président centrafricain François Bozizé, qui a appelé la Chine à investir dans son pays notamment dans les secteurs miniers et énergétiques, a rapporté la télévision officielle CCTV.

Lors de sa rencontre avec M. Hu au Palais du peuple de Pékin, dans le centre de la capitale, M. Bozizé a déclaré que "sa visite montre que la Centrafrique souhaite renforcer la coopération bilatérale pour qu'elle soit plus efficace et dynamique".

"La Centrafrique souhaite exploiter pleinement le potentiel de la coopération bilatérale, renforcer la collaboration dans les secteurs des mines, forestiers, dans l'agriculture et les ressources énergétiques et accueillir les investissements des entreprises chinoises", a-t-il ajouté, cité par la télévision.


Les deux hommes ont également assisté à la signature de plusieurs accords.


Depuis le rétablissement des relations diplomatiques en 1998, la Chine a beaucoup investi en Centrafrique, en particulier dans le secteur de la construction, tout en développant des programmes de coopération dans les domaines de la santé, l'agriculture et les communications.

Selon la télévision, M. Hu a déclaré que les deux pays "devraient solidifier la base politique de leurs relations".

M. Bozizé a entamé mercredi une visite d'une semaine en Chine qui le conduira dans le sud-ouest du pays, dans la province du Yunnan, et dans le sud industrialisé, à Guangdong.

La présence chinoise s'est considérablement renforcée en Afrique, à la fois pour des raisons politiques mais surtout pour des considérations énergétiques et économiques.

Selon les statistiques chinoises, les échanges commerciaux entre la Chine et l'Afrique ont progressé de 45% en 2008, avec une hausse des exportations du géant asiatique de 36,3% et des importations, surtout du pétrole, de près de 54%
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:53

3 septembre 2009
ACAP-Bangui


Ce que Bozizé se promettait de dire à Patassé devant le colonel Khadafi

Les autorités de Bangui ont été avares de réaction voire sont demeurées relativement muettes quant aux fracassantes annonces de l’ex président Ange Félix Patassé de mettre fin à son exil togolais et de rentrer au bercail. Seul le ministre d’Etat Cyriaque Gonda avait déclaré que « personne ne s’opposait au retour de Patassé » dans son pays.

Mais selon des informations crédibles provenant d’un membre du gouvernement qui a souhaité garder l’anonymat, Bozizé, avant de quitter dernièrement Bangui pour prendre part aux festivités du 40ème anniversaire de prise du pouvoir du guide libyen à Tripoli, a pris le soin de poser au dernier conseil de ministres pour aviser, a-t-il dit, le problème de Patassé, notamment la question de savoir quelle était la décision de justice rendue dans la querelle de légitimité du parti MLPC qui avait opposé Martin Ziguélé et le vice président Luc Apollinaire Dondon Konamabaye représentant à l’époque Ange Félix Patassé.  

Tous les ministres présents lors de ce conseil, et notamment celui de la Justice en tête, lui ont répondu qu'une décision de justice a tranché le problème en faveur de Martin Ziguélé et qu'il n'y a pas lieu à débat là dessus. Ensuite Bozizé a aussi demandé si les permis forestiers de Patassé lui ont été restitués. Devant la montée au créneau des ministres pour le mettre en garde contre le retour d’Ange Félix Patassé qui serait selon eux, plus dangereux pour lui que pour le MLPC de Martin Ziguélé, Bozizé a automatiquement paniqué et promis "mettre les choses au clair" avec Patassé lors de leur rencontre à trois à Tripoli (entendez Patassé, Bozizé et Kadhafi). Et Bozizé de conclure en disant qu'il dira clairement à Ange Félix Patassé  que si la CPI le réclame, il le livrera et a levé la séance.

Depuis lors, Bozizé s’est rendu à Tripoli. Patassé également a bien quitté Lomé dans un avion libyen et y est arrivé depuis lundi dernier. On suppose donc qu’après l’extinction des lampions de la fête de Khadafi, celui-ci les a reçus pour quelques franches explications et que Bozizé a eu le courage de délivrer ce qu’il s’était promis de déclarer à Patassé devant le colonel libyen. 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:41

7 septembre 2009
APA-Bangui


L’opposition suspend sa participation à la mise en place de la Commission électorale indépendante

Le Collectif de l’opposition centrafricaine a annoncé lundi, au cours d'un point de presse, avoir suspendu sa participation à la mise en place de la Commission électorale indépendante (CEI) jusqu’à la décision de la Cour Constitutionnelle saisie pour se prononcer sur le projet de loi portant Code électoral.


Le Collectif de l’opposition fait remarquer à ce sujet que "ce n'est pas par fantaisie" qu'elle a saisi la Cour Constitutionnelle mais pour des raisons de transparence, ajoutant que "la transparence, on n’en parle pas qu’après les élections".


De plus, a poursuivi le Collectif « ce n’est pas l’opposition qui au départ a saisi la Cour Constitutionnelle au sujet du projet de loi portant Code Electoral ».


«C’est le Président François Bozizé qui, soucieux de la conformité des dispositions de ce Code avec celles de la Constitution, a demandé à la Cour Constitutionnelle de vérifier si le projet de loi respectait la Constitution de la République Centrafricaine ».


En revanche, le Collectif de l’opposition appelle tous les partis politiques, syndicats, associations, à se joindre à ce mouvement en gestation pour former un front dont la plate forme tourne autour de la défense de la Constitution d’une part et d’autre part le respect des recommandations du Dialogue politique inclusif, lesquelles constituent des acquis inaliénables de la lutte du peuple centrafricain.


Le Collectif de l’opposition est constitué de l’Union des Forces Vives de la Nation (UFVN), du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), de l’Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP), de l’Association de la Solidarité pour le Développement (ASD), de l'Association Londö et d'autres partis tels que le Parti Africain pour la Transformation Radicale et l’Intégration des Etats (Patrie), le Forum Civique (FC) et la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS). 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:23

7 septembre 2009
David Cadasse/Afrik.com


Le Président centrafricain explique l’essence de son nouveau parti politique

Le chef de l’Etat de la République Centrafricaine, en transit pour la Chine, à fait escale ce lundi à Paris. L’occasion, pour François Bozizé, d’une large Conférence de presse où il a notamment pu revenir sur le parti politique qu’il vient de créer, le Kwa Na Kwa, et faire le point sur la situation de l’actuel processus de développement du pays et la toute récente annulation de sa dette par le FMI.

Kwa Na Kwa (« le travail, rien que le travail », en langue sango). Le mouvement de convergence politique, lancé par François Bozizé au lendemain du renversement d’Ange Félix Patassé en mars 2003, s’est mué en parti politique le 21 août dernier. Le chef de l’Etat, élu en 2005, et qui gouvernait jusque-là sur la base d’une majorité présidentielle, a désormais sa propre famille politique. Une décision qui intervient quelques mois avant la fin de son mandat en mars 2010, dans un contexte jugé propice par le Président après l’annulation, le 30 juin dernier, de la dette nationale par le Fonds monétaire international dans le cadre du programme PPTE (Pays pauvres très endettés).


Afrik.com : Qu’est ce que le Kwa Na Kwa ?


François Bozizé : La République centrafricaine est un pays qui a connu des moments difficiles et qui doit se reconstruire après tous les événements qu’il a connu. Il fallait mettre à sa disposition les outils qui puissent permettre aux Centrafricains de rattraper le retard que nous avons connu avec un parti qui tire ses sources des réalités centrafricaines. Le Kwa Na Kwa est un parti travailliste d’obédience sociale démocrate. Son objectif est de mobiliser la population, la conscientiser et d’aller dans le sens du développement, dans le sens de la lutte contre la pauvreté : par le travail. Ce n’est que par le travail que nous pouvons changer la situation que nous connaissons dans le pays. Le Kwa na Kwa est un outil pour combattre la fainéantise, la paresse et le laxisme. C’est un parti différent des autres, dans le sens où ce n’est pas un parti de théories. Nous ne voulons pas nous étendre avec d’autres théories, car nous risquerions de ne rien faire. C’est ce que les autres ont fait depuis ce temps et ils n’ont pas pu réaliser quoi que se soit dans le pays. Nous fêtons notre cinquantenaire l’année prochaine et le pays est pire qu’à l’époque où nous avons eu l’indépendance. Les théories ne donnent pas à manger au peuple centrafricain et ne résolvent pas les vrais problèmes du pays comme la pauvreté criarde, les problèmes sociaux, l’éducation, la santé...


Afrik.com : Pourquoi avez-vous décidé de lancer votre parti maintenant, à la veille des prochaines élections générales de 2010 ?


François Bozizé : La République centrafricaine revient de loin. Ça tirait de toute part lors du changement du 15 mars 2003. Il fallait résoudre le problème de sécurité dans le pays pour pouvoir asseoir une structure capable de mener son action. C’est la raison pour laquelle nous avons attendu le temps qu’il convient pour la paix s’instaure et se consolide pour créer une dynamique nouvelle.


Afrik.com : Quel est exactement le programme de Kwa Na Kwa ?

François Bozizé : Le Kwa Na Kwa est déjà un programme en soi. Le travail rien que le travail. Et ce n’est que par le travail que l’on peut entreprendre. L’Allemagne l’a fait, la Japon l’a fait, les Chinois le font actuellement. Bien sûr il faut régler les problèmes politiques en général, mais il faut porter l’effort sur le travail. Par la sensibilisation, la conscientisation, des jeunes, des femmes... C’est un travail de longue haleine. Ça ne se fera pas, comme ça, du jour au lendemain. Le bureau politique va s’organiser pour se rendre dans les différentes provinces du territoire national afin de connaître les problèmes des unes et des autres. Ces informations seront rapportées aux autorités centrales qui donneront les moyens de les traiter. Le 30 juin dernier, le FMI a annulé les dettes du pays dans le cadre du programme PPTE (Pays pauvres très endettés). Quelles sont les implications pour le pays ? Pour construire un pays dans le domaine économique il faut traverser des phases. Nous avons entrepris des contacts avec les institutions de Bretton Woods, c’était un combat difficile à mener. Nous avons atteint le PPTE il y a deux ans et tout dernièrement le point d’achèvement où une bonne partie de nos dettes est effacée. Nous avons maintenant les coudées franches pour relancer notre économie et investir dans les secteurs prioritaires. Le peuple n’a pas à penser à autre chose qu’au travail, c’est par notre propre effort que nous pouvons transformer notre pays.


Afrik.com : Feu le Président Omar Bongo Ondimba a joué un important rôle de médiation en République centrafricaine. Il y a-t-il une personne qui a pris sa relève depuis sa disparition ?

François Bozizé : Le feu Président Bongo, paix à son âme, a beaucoup travaillé en ce sens. Je crois même que le doyen Bongo a fini de parachever le travail avant de nous quitter. Preuve en est : le DDR (le programme Désarmement, démobilisation, réinsertion, ndlr) fonctionne, j’en ai donné le coup d’envoi le 13 août dernier. La campagne de sensibilisation auprès des combattants, des notables et des autorités administratives a sillonné différents secteurs pendant près d’un mois et s’est terminée vendredi dernier. Le résultat est probant et indiscutable. Les rebelles ont suspendu leurs actions et libéré les voies. Il ne nous reste plus qu’à poursuivre la phase DDR proprement dite et le problème sera résolu. La caravane est composée des autorités des Nations Unies, de l’Union Européenne et des autorités centrafricaines parmi lesquelles notre ministre du Dialogue et de la réconciliation. La communauté internationale s’est par ailleurs investie à travers le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies. Les chefs d’Etat de la Cemac (Communauté économique et monétaire des Etats d’Afrique centrale, ndlr) ont également mis à contribution 5 milliards (CFA) sur les 8 promis pour l’opération.


Afrik.com : Existe-t-il un véritable gouvernement d’union nationale en Centrafrique ?

François Bozizé : Le gouvernement d’union nationale existe actuellement depuis le dialogue politique inclusif. Nous avons des représentants de la majorité présidentielle, des représentants de la société civile et des ONG, de l’opposition armée, l’opposition démocratique, des femmes et des jeunes... L’élargissement se fait. Nous sommes ouverts, sauf aux hommes de mauvaise volonté. C’est par cette politique de main tendue que nous avons réalisé tout ce que nous avons fait jusque-là. Nous avons parcouru un long chemin dont nous pouvons nous féliciter. La presse est libre, les partis politiques exercent leurs activités librement. La démocratie fonctionne. Sans être démagogue, elle fonctionne même à 300 %. Je vous invite à vous rendre en Centrafrique. Mais n’allez pas en cachette voir un groupuscule retirer pour faire vos commentaires. Voyez les deux parties, l’opposition et le pouvoir en place. Ayez les deux versions et vous connaîtrez la vérité. Puisque la démocratie c’est la liberté, chacun parle à sa manière. Et celui qui parle fort est plus écouté. Nous n’avons pas cette gymnastique de bien entretenir la presse. [Nos détracteurs] gagnent du terrain à l’extérieur du pays, mais à l’intérieur, la population reconnaît le travail colossal qui a été entrepris jusque-là.


Afrik.com : Comment réagissez-vous aux déclarations de l’opposition qui entend suspendre sa participation au processus électoral ?

 François Bozizé : Ce sont les caprices de la politique politicienne. Ce sont des personnes qui veulent se faire voir. Le code électoral a été mis en place. La Commission électorale indépendante a été mise en place. Il ne reste plus qu’à désigner ses membres. L’opposition n’a rien à reprocher à ce que fait le pouvoir en place actuellement. Mais elle nous cherche des poux dans les cheveux pour se faire entendre. Il n’y a rien de grave. Ce sont des petites choses que nous résoudrons tranquillement.


NDLR : Comme à son habitude devant la presse, Bozizé n'y va pas par quatre chemins dans les mensonges les plus grotesques qui sont totalement aux antipodes de la triste réalité sur le terrain dans son pays. Prétendre sans rire que "la démocratie fonctionne à 300% en RCA" aujourd'hui, c'est bel et bien se moquer du monde. 
 

Sur le DDR. Tout n'est pas d'en donner le coup d'envoi et de faire les campagnes de sensibilisation. Il faut surtout le financer. Bozizé ose sans scrupule parler des cinq milliards d'assistance de la CEMAC dont tout le monde sait qu'ils se sont volatilisés à peine décaissés par la BEAC. Le secret de cette volatilisation se situe entre lui-même et son argentier Ndoutingai. Pourquoi le Tchad refuse jusqu'ici de verser sa part de contribution au DDR ?
 

S'agissant des maladroits essais de théorisation de Bozizé sur le travaillisme et l'obédience social-démocrate de son parti KNK, cela se passe de commentaires, tant il ne craint même pas de se sentir ridicule en se risquant à parler de choses qu'il ne maîtrise nullement.
 

En revanche, si Bozizé prend de si haut l'impasse actuelle dans la préparation du processus électoral avec l'affaire du code électoral que l'opposition rejette ainsi que sa commission électorale indépendante avec son parent Elie Ouéfio, il n'est pas au bout du tunnel. Omar Bongo Ondimba n'est plus de ce monde pour le tirer d'affaire.   

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 14:06

4 septembre 2009
Centrafrique Presse


Communiqué du Ministère de la défense Nationale


La presse privée indépendante et particulièrement les journaux paraissant à Bangui, dans la recherche effrénée de nouvelles à sensation, ont accordé ces derniers jours dans leurs éditions de grandes manchettes à l'arrestation du Colonel Namboro, Chargé de Mission à la Présidence de la République, chargé de la sécurité du Palais de la Renaissance, qui aurait tenté de s'insurger, selon eux contre l’autorité de l'État.


Les journaux ont, à cette occasion, rappelé les relations étroites entre cet officier et le Chef de l’État, en précisant que cette mise aux arrêts fait suite à un acte de désobéissance de celui qui s'estime lésé, pour n'avoir pas obtenu la juste rémunération de son engagement dès les premières heures aux côtés du Chef Suprême.


Le Ministère de la Défense Nationale, des anciens Combattants, des Victimes de Guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l'Armée voudrait préciser à cet effet qu'il s'agit d'un évènement dont le caractère exclusivement militaire ne saurait tolérer une quelconque médiatisation outrancière et une interprétation exagérées des faits. Le Département de la Défense Nationale rappelle que les punitions au sein de l'Armée obéissent à des règles précises, notamment lorsque les dispositions du Règlement de Discipline Générale dans les Armées ne sont pas scrupuleusement respectées.


Ces dispositions sont appliquées avec d'autant plus de rigueur lorsqu’il s’agit en particulier d'un officier supérieur. Ainsi, longtemps avant cette mesure, plusieurs officiers avaient été mis aux arrêts de rigueur ou de forteresse lorsqu'ils enfreignent au Règlement et ont, à l'issue de leur punition, repris du service. Il s’agit de la notion de base de la discipline générale qui prévoit une obéissance entière et une soumission de tous les instants du subordonné à son supérieur.


Le traitement et les commentaires réservés à ces faits militaires par les journaux traduisent une volonté évidente d'émettre des hypothèses sur des failles imaginaires qui seraient apparues dans le dispositif sécuritaire de ta Présidence de la République afin de saper inutilement l'autorité du Chef de l'État.


Fait à Bangui, le 03 Septembre 2009


Le Ministre Délégué à la Présidence de la République,

chargé de la Défense Nationale, dés Anciens Combattants,

des Victimes de Guerre, du Désarmement et

de la Restructuration de l’Armée. 


Colonel

Jean Francis Bozizé


 


NDLR : Au moment où l’armée ougandaise opère dans le territoire centrafricain, consacrant ainsi la démission totale des autorités militaires centrafricaines sur les questions de sécurité nationale, ce bien curieux communiqué du ministère de la Défense est publié sous la signature d’un prétendu colonel. Mais le communiqué est néanmoins intéressant à plus d’un titre. Premièrement, il confirme que le colonel Issa Namboro Ketté a été bien mis aux arrêts et croupit encore dans les geôles du camp de Roux comme s’en sont fait écho certains journaux de Bangui. Secundo, il confirme aussi le grade de colonel du rejeton de Bozizé qui trône à la tête du ministère délégué à la défense nationale ce qui permet de poser quelques questions à l’intéressé. Ce colonel Jean Francis Bozizé est-il ressortissant de quelle académie militaire et de quelle école d’officier ? Répond –t-il à quel numéro matricule dans les Forces armées centrafricaines ?


Pour revenir au cas du colonel Issa Namboro Ketté dont Francis Bozizé dit qu’il s’agit d’un « événement à caractère exclusivement militaire », il est question d’un ex-libérateur qui avait rejoint Bozizé dans les premières heures de sa rébellion et pris une part très active dans celle-ci. Après le 15 mars 2003, il a joué un rôle très important dans la répression des premiers moments après ce coup d’Etat, en s’illustrant par des exactions diverses dans Bangui. Il fut celui-là même qui avait procédé à l’arrestation et détention arbitraires de Luc Apollinaire Dondon Konamabaye et son frère cadet à la SRI. Il fait partie de ces ex-libérateurs qui pensent qu’ayant beaucoup souffert en brousse pour la prise du pouvoir de Bozizé, ils doivent vivre ad vitam aeternam de la rente de cette accession au pouvoir. Ainsi, ils entendent être au-dessus de la loi et jouir des bagnoles, des villas, des femmes et de tous les attributs du pouvoir, généralement arrachés avec violence et brutalité à des tiers ou acquis frauduleusement, sans que quiconque puisse leur dire quoi que ce soit.


C’est ainsi que lors du dialogue national à la Bozizé de la fin d’année 2003, Namboro Ketté avait avoué à la tribune avoir eu une violente altercation avec le général Jules Bernard Ouandé qu’il s’était promis d’abattre pour une sombre affaire de véhicule mais qu’il ne le ferait plus. Par la suite, il aurait aussi maille à partir avec Mme la ministre des affaires sociales de l’époque, Solange Pagonendji Ndakala alias Arôme Maggi qui en avait informé Bozizé au téléphone. Ce dernier lui aurait même conseillé de se méfier de ces ex libérateurs.


Pour se faire un peu oublier, Namboro a été affecté à l’ambassade de la RCA à Rabat au Maroc. Il va y créer un grave incident au cours duquel il agressera et frappera Mme Eugénie Lenguendayen, attachée financier dans cette ambassade, dans le bureau même de l’ambassadeur Ismaïl Nimaga. La pauvre dame quittera définitivement son poste et le Maroc pour la France. Ramené à Bangui, Namboro Ketté est nommé chargé de mission à la présidence chargé de la sécurité du palais. Récemment encore, le même Namboro aurait encore eu une altercation avec Mme Solange Ndakala à l’hôpital communautaire on ne sait trop à quel sujet.


A la suite d’une ténébreuse affaire de véhicule l’ayant opposé à un autre ex libérateur Martin Godongaye, Bozizé aurait ordonné son arrestation. Il est ramené et présenté manu militari dans son bureau au palais mais à ce sujet, plusieurs versions circulent à Bangui selon lesquelles,  Namboro se serait subitement emparé de l’arme de poing d’un de ceux qui l’ont interpellé et aurait menacé, soit de se suicider avec ou d’abattre Bozizé. Une chose est sûre : on a frôlé la catastrophe il y a quelques semaines. Suite à cela le colonel Issa Namboro Ketté aurait été copieusement bastonné et mis en geôles au camp de Roux avec deux ou trois côtes cassées dit-on. Sa renommée parmi les ex-libérateurs est telle qu’à présent, il passe à leurs yeux pour un véritable martyr à tel point que Bozizé lui-même en aurait pris peur et chercherait un moyen pour le remettre en liberté. En attendant, il aurait été conseillé à certains membres du gouvernement accusés d’être à l’origine des ennuis du colonel Namboro de ne se promener dans Bangui qu’à bord de voitures banalisées et non officielles de peur de représailles. Manifestement Bozizé a plus à craindre de ses proches et ex-proches que des autres, tant politiquement que militairement. Les contradictions qui les opposent et qui portent sur des questions de partage inéquitable de prébendes du pouvoir, peuvent prendre un jour un caractère plus tragique que ce à quoi on assiste aujourd’hui.


Tout en donnant l’apparence de gens qui sont comme des larrons en foire, Bozizé se méfie malgré tout de son argentier Ndoutingai, de ses deux ministres d’Etat Cyriaque Gonda, lui aussi patron d’un parti politique le PNCN, et d’Anicet Parfait Mbay, ainsi que de Jean Serges Wafio, patron du PDCA. Tous les quatre se verraient bien prendre la succession de Bozizé mais pour l’instant sont tapis dans l’ombre. Leurs contradictions finiront bien par éclater au grand jour d’ici là…wait and see…

 

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 17:04

8 septembre 2009 
Le Confident

 

Qui a véritablement créé le Mouvement de Libération du peuple centrafricain (MLPC) ? Ange Félix Patassé, l’ancien président prétend l’avoir créé à Bambari en 1962 lorsqu’il n’était encore qu’inspecteur agricole de la Ouaka. M. Michel Adama Tamboux, ambassadeur de Centrafrique, qui, a la même époque était à Bambari et occupait de hautes fonctions dans l’Enseignement, est formel. A cette époque, Patassé n’avait pas créé le MLPC. Les vrais pères fondateurs de ce mouvement politique en 1979 sont surpris de voir que Patassé se prenne pour le fondateur du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC). Voulant faire de ce mouvement politique un patrimoine personnel, Patassé clame partout qu’il revient en Centrafrique reprendre les règnes de « sa propriété ». Dans nos investigations, des indications précises ont été données sur les premiers militants qui ont porté dans la clandestinité en 1979 le MLPC aux fonds baptismaux. C’est ainsi que nous avons rencontré M. Jacquesson Mazette, qui faisait partie de la bande des cinq qui sont les vrais fondateurs du MLPC. M. Jacquesson Mazette, pour rétablir la vérité, a accepté de nous parler à cœur ouvert.


Le Confident : M. Jacquesson Mazette, vous êtes l’une des figures emblématiques du MLPC. Pouvez-vous nous retracer la genèse de la création du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain ?

Jacquesson Mazette : Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez pour parler du MLPC et restituer la vérité dans son contexte, car ce problème fait couler beaucoup d’encre et de salive. L’historique du MLPC est très simple. Le MLPC a été créé avec précision le 22 février 1979, donc sous Bokassa. Pourquoi le 22 février, cette date, a été choisie à dessein car le 22 février est la date anniversaire de la naissance de Bokassa. Ce mouvement de lutte, créé dans la clandestinité, avait vu le jour pour aider et soutenir les élèves et étudiants dans leurs contestations contre le régime de Bokassa.

Nous, nous étions des enseignants et des syndicalistes et nous nous sommes rendus compte qu’avec la seule lutte syndicale nous étions confrontée à un blocage parce que le rôle du syndicat est de défendre les intérêts matériels et moraux de ses adhérents. On ne pouvait pas transformer le syndicat en un mouvement de lutte purement politique. Nous avions alors décidé d’aller plus loin et mettre en place un mouvement politique qui devait lutter dans la clandestinité, car tout le monde savait ce qui se passait sous Bokassa, la torture, les exactions, les violations incessantes des droits de l’homme, les détournements à outrance et une économie chancelante.

Quand on voit le 22 février 1979, c’est pratiquement un mois après la répression du 18 janvier 1979 ?

C’est effectivement un mouvement de ras-le-bol-A partir de là, je vais vous citer ceux qui ont créé le MLPC à l’époque pour vous permettre de mieux comprendre mon récit. Il y avait Pamadou-Pamato, professeur de philosophie, Ouakanga Francis Albert, professeur de Science, Balézou Abdel Aziz, professeur, Jacquesson Mazette, professeur d’Enseignement Technique et Denis Kossibella, un douanier. Ce qui nous avait uni, c’est que nous nous connaissions et nous nous sommes retrouvés dans le syndicat des enseignants. Nous avions une communion d’idées qui nous avait amenés à créer le MLPC. (Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain). Au départ nous étions nombreux pour mûrir l’idée. Mais puisque la situation paraissait très délicate sous Bokassa, certains n’ont pas adhéré à l’idée de créer un parti politique et ont préféré continuer la lutte dans le syndicat. C’est ainsi qu’ils se sont retirés et nous nous sommes retrouvés à cinq pour la manifestation de la vérité, je peux citer quelques noms :

Ngbondo René, qui est aujourd’hui député à l’Assemblée Nationale, Guilo, un enseignant, Selesson qui était aussi professeur, Gaston Mackouzangba, que tout le monde connaît et qui est aujourd’hui ministre de la Fonction Publique. Nous avions même dans nos rangs des figures bien connues du syndicat. Il s’agit de Théophile Sonny-Colé. Voilà les quelques cadres qui ont mûri l’idée avec nous, mais qui ont préféré opter uniquement pour la lutte syndicale. A cinq, nous avions fait de Pamadou-Pamoto le président du Mouvement, donc le premier président du MLPC dans la clandestinité. Il n’est plus des nôtres, paix à son âme.

Moi-même, Jacques Mazette, j’étais vice-président, Ouakanga Francis Albert, Secrétaire général, Denis Kossibella, Trésorier général et Balézou Abdel Aziz chargé des questions sociales. Voilà l’équipe des fondateurs du MLPC dans la clandestinité à laquelle se sont alliés prudemment par la suite certains camarades.


Mais dans ce noyau des pères fondateurs, vous n’avez pas cité Ange Félix Patassé ?

Mais je ne pouvais pas citer Ange Félix Patassé parce que pour nous, Patassé n’existait pas comme membre. Pour nous, c’était un Premier ministre de Bokassa. Je préfère dire les choses crûment pour que les Centrafricains comprennent bien. Pour nous fondateurs du MLPC, Patassé avait collaboré avec Bokassa et nous étions en train de combattre Bokassa.


Nous avons pensé que Patassé est un collabo, qui a aidé Bokassa à mener une politique d’exactions, de destruction et de gabegie. Nous ne pouvons pas le copter parmi nous.

A aucun moment nous n’avons pensé à Patassé pour faire de lui un président du MLPC –Non.


Mais qu’est-ce qui s’est passé exactement pour que Patassé atterrisse au MLPC ?

Nous avions continué à militer dans la clandestinité. Nous étions même en contact avec un diplomate de l’Ambassade de la République du Congo (Brazzaville). Il n’est plus là et je peux me permettre de le citer pour la véracité de mes propos. Il s’agissait de M. Jean Ekama, qui était l’oncle d’un des nôtres qui travaillait avec nous dans la clandestinité, Yoka Dieudonné. Dieudonné Yoka nous a mis en contact avec lui et il nous a aidés à monter les Statuts et Règlement Intérieur du MLPC clandestin. Ce diplomate nous a conseillé de ne pas mener notre lutte en cercle fermé c’est-à-dire à Bangui ou en Centrafrique seulement. Il nous fallait aller à la recherche de moyens matériels et financiers afin de faire aboutir notre lutte. C’est ainsi que le diplomate Jean Ekama nous a aidés. Et comme nous voulions que le Congo nous aide en moyens matériels et financiers, le diplomate nous a conseillé de donner une idéologie marxiste-léniniste à ce mouvement pour qu’il soit dans les bonnes grâces des autorités de Brazzaville et éventuellement, elles pourront nous aider. Le premier mouvement clandestin sous Bokassa, recevait déjà l’appui du Parti Congo du Travail (PCT). Il y avait également le Front Patriotique Oubanguien, Parti du Travail (FPO.PT) du professeur Abel Goumba, qui n’était pas à Bangui, mais avait des adeptes sur le territoire qui luttaient à l’intérieur du pays sous une autre dénomination, pour ne pas être rapidement identifiés, arrêtés et peut-être torturés. C’était l’aile intérieure du FPOPT qui avait pris la dénomination de MPLC (Mouvement Populaire de Libération de Centrafrique) en 1976. Ce mouvement n’était pas le MLPC. Qui animait le MPLC de l’interieur? C’était le professeur Barthélemy Yangongo, avec Bomba-Bengabo Cyriaque, Zoungoula Abel. On se connaissait bien au moment où nous avions fait notre entrée dans la lutte clandestine.


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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 16:17

4 septembre 2009
Centrafrique Presse


Rencontre entre le Ministre assistant Zhai Jun et le nouvel ambassadeur de Centrafrique en Chine

2009/09/03 Communiqué du ministère chinois des affaires étrangères


Le 3 septembre 2009, le Ministre assistant des Affaires étrangères Zhai Jun a reçu au siège du Ministère le nouvel ambassadeur de Centrafrique en Chine Emmanuel Touaboy. Le Ministre assistant Zhai a rappelé que depuis le rétablissement de leurs relations diplomatiques il y a une dizaine d'années, la Chine et la Centrafrique avaient vu leurs relations se développer dans d'heureuses conditions et leur coopération progresser sans cesse dans les domaines économique, commercial, culturel, éducatif, sanitaire et autres. Selon lui, la partie chinoise apprécie et remercie le soutien que le gouvernement centrafricain lui a apporté sur les questions touchant aux intérêts centraux de la Chine, et souhaite travailler ensemble avec la partie centrafricaine pour faire avancer sans cesse les relations bilatérales entre les deux pays.

Selon l'Ambassadeur Touaboy, le gouvernement centrafricain accorde une haute importance à ses relations avec la Chine. Reconnaissante pour les aides désintéressées que la Chine lui a apportées depuis de longues années, la Centrafrique souhaite renforcer sa coopération mutuellement bénéfique avec cette dernière notamment dans le domaine de l'exploration et du développement des ressources naturelles ainsi que de l'agriculture. L'Ambassadeur Touaboy a aussi exprimé sa volonté de travailler activement durant son mandat pour contribuer au développement des relations d'amitié et de coopération entre les deux pays.


Le président chinois Hu Jintao a accepté vendredi à Beijing les lettres de créance des ambassadeurs belge, centrafricain, ukrainien, finlandais et égyptien en Chine.

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Textes De Juliette