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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:59

22 août 2008

 

 

L’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo a appelé les protagonistes de la crise politique centrafricaine à revenir à la table des négociations en vue de la tenue du dialogue politique inclusif censé ramener une paix définitive dans ce pays en proie à l’instabilité. 

«Nous avons tout intérêt à ce qu’il y ait le dialogue et la paix en République centrafricaine», a déclaré M. Obasanjo, jeudi à Bangui, à l’occasion d’une brève visite de travail dans la capitale centrafricaine. « Je voudrais que tous les autres partenaires au dialogue politique le comprennent et sachent que nous n’avons rien à gagner dans la division », a-t-il dit. 

Selon l’ancien président nigérian, c’est à travers le dialogue qu’on pourra trouver la solution à tous les problèmes. «Il n’y a rien qui soit impossible dans le monde», a-t-il ajouté, invitant tous les Centrafricains à s’asseoir autour de la table des négociations. «Je voudrais m’adresser à tous les Centrafricains, quelle que soit leur tendance religieuse, politique, ethnique, pour les inviter à s’asseoir autour de la table avec le président François Bozizé, pour dialoguer», a-t-il conclu. 

La Centrafrique a replongé dans la crise politique depuis que le gouvernement a soumis pour adoption à l’assemblée nationale trois projets de loi d’amnistie, dénoncés par la coalition de l’opposition démocratique de l’Union des Forces vives de la Nation (UFVN).

Parti membre de cette plate-forme, l’Armée populaire pour la restauration de la démocratie (APRD), l’un des trois principaux groupes rebelles basés au nord-ouest du pays, a suspendu, début août, sa participation au processus de paix, en dépit de l’accord global de paix signé le 21 juin dernier, à Libreville au Gabon, avec le gouvernent et l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR).

APA-Bangui
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26 août 2008 2 26 /08 /août /2008 16:28

25 août 2008
Centrafrique Presse

L'APRD libère des peuhls pris en otages par les zaraguinas
  

Ndlr Centrafrique-Presse : L'APRD a libéré début août dernier plusieurs personnes, essentiellement des peuhls de nationalité camerounaise et centrafricaine, prises en otage par des zaraguinas et les a remises aux autorités camerounaises et centrafricaines. C'est une honte pour les FACA qui, à l'image de leur chef, sont incapables de combattre efficacement les zaraguinas. Nous publions tel quel le bilan des opérations qu’a fait parvenir à la rédaction de Centrafrique-Presse.



LE BILAN DE L’OPERATION DU 31 JUILLET 2008.

 

Après l’offensive de l’APRD du 31 juillet 2008 aux environs de 9h sur les différentes bases des coupeurs de route appelés communément ZARAGUINA dans la zone limitée par les villages Hassana, Kaita, Ngaoukala et Degaulle. Ces villages sont situés dans la Sous Préfecture de Ngaoundaye.

Le bilan chiffré sur les otages est le suivant : 29 otages de différentes nationalités (Camerounaise, Centrafricaine et Tchadienne) ont été libérés dont un otage centrafricain blessé et 3 corps des otages non identifiés, tués par les coupeurs de route avant de fuir. Cependant les cadavres et les blessés de ces ravisseurs n’ont pas pu être rattrapés à cause de la forêt très dense à cette période.

L
a pression de l’APRD sur ces bandits de grand chemin est aussi forte que 11 otages camerounais ont pu échapper à leurs ravisseurs pendant le combat pour traverser la frontière et se rendre aux autorités camerounaises. L’APRD a pu récupérer et identifier 13 otages camerounais avec les photos à l’appui, qui ont été remis aux autorités camerounaises le samedi 02 août 08 à 12h, 2 otages tchadiens et 3 otages centrafricains y compris le blessé ont été remis aussi à l’ONG CICR basée à Paoua le même jour à 10h pour les remettre aux parents.

Il faut noter que parmi les otages, il y a 3 petites filles de 5, 12 et 13 ans dont une camerounaise et 2 centrafricaines.

Une remarque aussi importante : les otages et leurs ravisseurs sont tous des peuls.


Les noms des otages camerounais :

 

1)         ABDOU OUMAROU, 12ans; berger camerounais; domicilié à Karang Pandjama; durée de détention 2mois.

2)         ADAMOU DAMDJI, 15ans; berger centrafricain; domicilié à Ngawi- RCA, durée de détention : 5mois; rançon imposée : 400.000fcfa

3)         BOUBA BOBBOI, 58ans; éleveur camerounais; domicilié à Mbang Rey; père de 15 enfants. durée de détention : 6mois et 20jours; rançon imposée : 3.000.000fcfa

4)         BOUBAKARY ISSA, 17ans, domicilié au carrefour Touboro, berger camerounais. durée de détention : 2 mois; rançon imposée : 1.000.000fcfa

5)         HAMADOU DJIRA, 45ans; éleveur camerounais; domicilié à Ngadji-maïnganga; père de 10 enfants. durée de détention : 6mois; rançon imposée : 200.000fcfa

6)         HAMADOU DJIGODE, 47ans; éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama, Père de 6 enfants. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 300.000fcfa

7)         HAMAN DJOBDI, 26ans; éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama; célibataire. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

8)         ILYASSOU ISSA, 20ans, éleveur centrafricain, domicilié au carrefour Touboro. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 400.000fcfa

9)         OUMAROU DOUYE, 39ans, éleveur camerounais, domicilié à Karang pandjama, Père de 5 enfants. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 500.000fcfa

10)     OUMAROU IOURAI, 45ans, éleveur centrafricain, domicilié à Karang pandjama. durée de détention : 2mois

11)     ROUKAYATOU MOUSSA ZAMENA (fille), 12ans; camerounaise; domicilié à Touboro. durée de détention : 7mois; rançon imposée : 500.000fcfa

12)     SALEH HAMADOU, 12ans; berger camerounais. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

13)     SEIDOU ABDOU, 17ans, éleveur camerounais, domicilié à Touboro. durée de détention : 2mois; rançon imposée : 200.000fcfa

 

 

Les noms des otages centrafricains et tchadiens remis au CICR dont nous n’avons pas pu avoir leur photo :

 

DJAMILA GARAMA, âgé de 13ans, sexe féminin, nom du père GARAMA et de nom de mère MAIMOUNA, domiciliés à Pebee/ Berberati, de nationalité centrafricaine ; durée de détention : 4 mois ; rançon imposée est de 300.000fcfa.

 

DJOUWAIRA ALHADJI ALIM, âgée de 5ans, sexe féminin, nom du père ALHADJI ALIM et nom de mère HADJARA, domiciliés à Sabewa/RCA ; de nationalité centrafricaine. Durée de détention : 7 mois, rançon imposée est de 300.000fcfa.

 

ABDOULAYE BOUKAR, âgé de 30ans, sexe masculin, célibataire, nom du père BOUKAR MAL HABA et nom de mère ACHTA BOUBA, domiciliés à Adoum/Tchad ; de nationalité Tchadienne, durée de détention : 2 mois, rançon imposée est de 1.000.000fcfa

 

MAHADJOU MOUSSA, âgé de 17ans, sexe masculin ; célibataire, nom du père Feu MOUSSA et de mère GAMBO AYI, domiciliés à Ngoï/Tchad, de nationalité Tchadienne ; durée de détention : 2 mois et 12 jours, rançon imposée est de 300.000fcfa.  

 

NB : au moment de la saisie de ce bilan, on nous apprend que les paysans du village Gbama ont retrouvé les corps de 5 coupeurs de route qui tentaient dans leur fuite de traverser le fleuve LIM et qui ont été noyés.

 

Nos éléments en mission de reconnaissance sur la zone de combat, viennent de nous informer qu’un otage égaré a pu traverser hier mardi 05 juillet 08 du côté Cameroun par un piroguier. Ce dernier otage vient grossir le nombre des otages libérés à 30 personnes.

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 16:34

14 Août 2008

 

 

Au lendemain de la diffusion de l'émission le Débat Africain sur les antennes Afrique de RFI, son correspondant permanent à Bangui, Christian Noël Panika a été convoqué par le ministre centrafricain de la communication à son cabinet pour lui signifier le mécontentement du gouvernement. 

Tel un hommage du vice à la vertu, fidèle à sa logique de mauvaise publicité pour le pays, M. Gonda Cyriaque a reproché à RFI via son Correspondant, un prétendu « partialité ». Il lui a fait savoir l'ardente envie de son gouvernement de «revoir sa collaboration » avec la station française. Pour couronner le tout, il a exigé une tranche d'Invité Afrique.

Comme les auditeurs de la radio mondiale ont dû s'en rendre compte, afin d'éviter la confrontation inutile, la station lui a accordé une tranche d'explication. Celle-ci a été diffusée ce 13 août sur les antennes africaines de la radio. Fait rarissime. Car selon les règles de l'art, soit on participe à une émission et on défend ses points de vues soit on joue aux abonnés absents et la vie continue.

A rappeler que le Débat Africain diffusé ce dimanche 10 août avec la participation de MM Martin Ziguélé, Jean-Jacques Demafouth et Goungaye a été enregistré le 24 juillet dernier sans le représentant du gouvernement centrafricain pourtant invité.

Contactée, RFI nous a indiqué que même sur le plateau de l'émission l'animateur avait tenté à plusieurs reprise d'avoir le représentant du gouvernement qui a fait dire à ses proches qu'il était « empêcher » par un conseil de ministre.

Par ailleurs, la station nous a fait savoir que le régime de Bozizé cherche souvent des excuses pour sécher les débats organisés par elle. L'année dernière déjà, pour la même émission toujours avec le même Assane Diop, la chaise du gouvernement est restée vide. Motif invoqué à l'époque : le directeur de cabinet de Bozizé Jean-Eude Téya qui devrait remplacer le ministre Meckassoua à cette émission, curieusement était lui aussi empêché par un « conseil de ministre ». De qui se moque-t-on ?

Adrien Poussou 
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 12:50

 

 

 

Me Goungaye Wanfiyo, président de la Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme (LCDH), Martin Ziguélé, président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC) sur les ondes de la Radio France Internationale (RFI) affirment haut et fort que le président de la République Centrafricaine, François Bozizé considère la RCA comme son « butin de guerre ». A la guerre comme à la guerre, seuls les guerriers peuvent se tirer d'affaire, car il n'y a que ceux qui ont le langage des armes qui peuvent s'imposer. Et le président François Bozizé, auréolé de son coup d'Etat du 15 mars 2003 se considère comme en terrain conquis.

Accusation soutenue par un cacique du régime de l'homme fort du 15 mars 2003 qui estime pour sa part, qu'il n'est que normal que le Soleil de la République se comporte en conquistador dans ce pays qu'il a militairement conquis. Il est même considéré par ses chauds partisans comme le « représentant de Dieu sur terre » et que les autres sont de fait, les « anges de démons ». Et comme entre Dieu et démon , il n' y a pas photo, le Soleil centrafricain est celui-là qui a fait tant d'efforts pour redorer le blason de cette République. Qu'il devra être caressé dans le sens du poil. C'est cela la démocratie à la centrafricaine. Dire du bien des autorités politiques même si elles excellent dans la médiocrité, l'incapacité, les violations impunies des droits de l'Homme, l'affairisme outrancier, le tribalisme, la fuite de responsabilité et ses corollaires…

Normal qu'elles puissent considérer la RCA comme un « butin de guerre » qu'elles continuent de se partager plus de cinq ans après leur coup d'Etat. Que les hôpitaux centrafricains ne fonctionnent pas comme il se doit, le pays est en marche. Que le processus du dialogue politique connaisse des brouilles et que les partenaires financiers sont réticents pour « financer » le développement du pays, on fait mine de rien et on se prépare déjà pour des échéances futures.

Une seule chose est probable. Le ministre en charge de la Communication et du Dialogue, Cyriaque Gonda, invité par Radio France Internationale pour défendre le gouvernement dans un débat ouvert aux autres sensibilités politiques du pays a préféré la politique de la chaise vide arguant d'un calendrier surchargé. Une démission intellectuelle d'un allié du président François Bozizé avec qui, il se partage comme dit l'autre, le butin de guerre qu'est la République Centrafricaine.
11 Août 2008
Le Confident
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 12:27

 

 

 

Des habitants de Birao ont fui cette ville du nord-est de Centrafrique en raison de rumeurs d'attaques rebelles, a-t-on appris lundi de source militaire centrafricaine alors que la force Européenne Eufor Tchad/RCA juge la "rumeur infondée". 

Il est difficile de quantifier le nombre de personnes qui ont quitté la ville dont la population avoisine les 20.000 habitants, selon cette source militaire centrafricaine qui parle de "beaucoup". 

Les habitants vivent dans la psychose d'attaques. Birao avait été attaquée et occupée par la rébellion de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) au mois d'octobre 2006. (et ensuite bombardée par les forces aériennes françaises au service de Bozizé!! rebelotte en mars 2007. J.A.)

Elle avait ensuite été reprise un mois plus tard par l'armée centrafricaine appuyée par la force multinationale de la Cémac (FOMUC, transformée depuis juillet dernier en mission de consolidation de la paix en Centrafrique MICOPAX 1 sous l'autorité de la Ceeac) et les forces françaises. 

Birao avait été attaquée à nouveau en mars 2007 mais les rebelles avaient cette fois-là étaient repoussés. Depuis l'UFDR a signé deux accords de paix en avril 2007 et en juin 2008. 

L'Eufor n'a pas constaté la présence de forces rebelles dans la région où les déplacements sont rendus très difficiles en raison de la saison des pluies et la crue des oueds. "Nous avons fait des reconnaissances. Pour nous, en l'état actuel de la situation, c'est une rumeur infondée", a affirmé à l'AFP le lieutenant-colonel Cyril Zimmer, un porte-parole de l'Eufor.

La Centrafrique, pays enclavé figurant parmi les plus pauvres de la planète, est en proie depuis 2005, année de l'élection du président François Bozizé, à l'insécurité dans le nord, où groupes rebelles, "coupeurs de routes" et soldats gouvernementaux commettent de nombreuses exactions. Le pays fait aussi face à une grave crise financière et sociale.

L'Eufor a pour mission principale de veiller à la sécurité des réfugiés de la province soudanaise du Darfour dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique, ainsi que des déplacés tchadiens et centrafricains, soit plus de 450.000 personnes.

11 août 2008
AFP

Mouvements de population à Birao suite à des rumeurs d'attaques
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 12:07

 

 

 

De l’uranium à tout prix


D'étranges parrains ont veillé sur la convention conclue - laborieusement - à la fin juillet par le géant nucléaire Areva et la présidence centrafricaine pour la reprise du gisement d'uranium de Bakouma. A commencer par le sulfureux Rwandais Fabien Singaye, conseiller spécial à la sécurité de François Bozizé. Autres intermédiaires insolites : un proche de Patrick Balkany, ainsi que le négociant belge Georges Forrest, virtuose des contrats miniers et consul honoraire de France au Katanga (RDC).

Ndlr Centrafrique-Presse : Les dessous de cette convention commencent à se faire jour et on voit bien que beaucoup d'opacité entoure cette affaire contrat d'uranium de Bakouma. Rien ne dit aussi  que eu égard à la nature des requins qui sont autour de  Bozizé, la RCA puisse vraiment tirer les profits auxquels elle est en droit de s'attendre de  l'exploitation des mines de Bakouma par Areva.  

12 août 2008
L'Express / Centrafrique Presse
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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 12:02

12 août 2008
Centrafrique Presse

Pour trois maigres athlètes seulement qui doivent prendre part aux jeux olympiques de Beijing, la délégation de la République centrafricaine ne compte en tout, pas moins de dix sept membres alors que le ministre centrafricain de la jeunesse et des sports, M. Désiré Kolingba, avait déclaré que «compte tenu des difficultés financières que connaît le gouvernement, nous sommes obligés de ne présenter que 3 athlètes qui ont pu bénéficier d’un minimum de préparation». Mon oeil !

Outre le ministre des sports et les immuables responsables du comité national olympique et sportif centrafricain (CNOSCA) que sont Jacob Gbéti et Gilbert Grézengué, on relève dans cette délégation qui a embarqué depuis Bangui en classe « affaires » sur le vol régulier d’Air France pour Beijing via Paris, le directeur de cabinet de Bozizé, Michel Gbézéra Bria et deux de ses rejetons, Joseph Koyagbélé conseiller à la primature, le président du CNOSCA et sa fille parti d’Angers en France retrouver son papa pour que père et fille puissent quitter ensemble Bangui pour la Chine, Gilbert Grézengué et son épouse, un toubib, le Dr Justin Ndoyo, et on en passe... On aimerait bien savoir sur quel budget ces messieurs dame et enfants s’offrent gracieusement ces vacances au pays du soleil levant !

 

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 17:33

11 aooût 2008
Juliette Abandokwe

Originaire de la république centrafricaine, Bégong-Bodoli BETINA possède un doctorat de l'Université Paul Valéry de Montpellier en France, en études hispano-américaines. Il enseigne actuellement en tant que professeur d'espagnol, au Département de Langues Etrangères Appliquées de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal, et ce depuis octobre 1995. Il a également enseigné à Niamey au Niger, et à Bangui en Centrafrique.

En tant qu'écrivain il a écrit - autant en français qu'en espagnol - plusieurs poèmes, recueils de nouvelles, et romans, ainsi que des articles sur divers sujets d'analyse littéraire, liés à l'Afrique et à l'Amérique latine. 

Il a également participé à différents colloques et séminaires dans un cadre linguistique et littéraire, présentant entre autre un vibrant hommage à Ahmadou Kourouma, ainsi qu'une réflexion sur l'œuvre de Léopold Sedar Senghor.   

L'intégration de l'Afrique lui tient particulièrement à cœur, et depuis quelques années, il mène un projet de réflexion sur la création nécessaire et
effective des Etats-Unis d’Afrique, étape essentielle pour la viabilisation et la crédibilisation de l’Afrique. 

Quant à la Centrafrique, son pays d'origine, il cherche activement des pistes pour la restauration de son unité, seul gage de mobilisation et de canalisation de ses énergies vers des actions bénéfiques pour le pays. En outre, la liberté et l’indépendance du pays envers les puissances étrangères sont pour lui fondamentales pour la restauration de la fierté nationale, ainsi que l’exorcisation des complexes en tous genres. Enfin, la dynamique du développement est indissociable du culte du travail. Il espère ainsi voir un jour à travers son pays la Centrafrique, le jardin d’Eden d’Afrique, voire du monde.
 

 

     Ama Africa, sa dernière publication, édité par 
l'Harmattan en octobre 2007, met en scène une série de nouvelles plutôt douces amères faisant globalement un constat d'échec des Etats africains post-indépendance, incapables de satisfaire les besoins de leurs populations. Ce recueil relève les maux qui empêchent l'Afrique de s'engager dans la voie de la démocratie et du développement.

 

 






Bref descriptif

 

AMA AFRICA

Bégong-Bodoli BETINA

L'Harmattan, Octobre 2007

ISBN 978-2-296-03256-9 

 

Tables des matières

 

  • Bonsoir monsieur
  • Le banc
  • Une marchandise encombrante
  • Mon mari est capable
  • Heures supplémentaires
  • La maladie du siècle
  • Les mystères du Ténéré
  • La poubelle
  • Ama Africa
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 15:26

8 août 2008

 

APA - Bangui

Taux de prévalence du SIDA en hausse dans l’armée centrafricaine 

Le taux de prévalence du SIDA est en perpétuelle croissance dans les milieux militaires en Centrafrique, selon le coordonnateur au comité militaire de lutte contre le VIH/SIDA, le capitaine Grépayo.

«Le danger est à prendre au sérieux car l’armée constitue le maillon de la sécurité et de paix de tout pays. D’où la nécessité pour les hommes qui la composent d’être en parfaite santé», a déclaré le capitaine Grépayo, à l’ouverture, vendredi à Bangui, d’un atelier de formation de cinq jours sur les techniques de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA.

Sur 3500 militaires centrafricains dépistés par le comité militaire de lutte contre le SIDA ces six derniers mois, le taux de prévalence est de 18% chez les hommes et 34% pour chez les femmes, a ajouté le coordonnateur au comité militaire de lutte contre le VIH/SIDA.

Les ministères de la défense nationale, des finances publiques et de l’éducation nationale sont les plus touchés par la pandémie du SIDA avec un taux de prévalence qui varie entre 27 à 38%, selon les données du ministère de la santé publique.

Avec un taux de prévalence national de 15,5%, la Centrafrique occupe le 1er rang des pays les plus touchés par la pandémie en Afrique centrale et le 10ème rang mondial.


L’atelier de formation sur les techniques de prévention des IST et du VIH/SIDA. a été organisé par le ministère de la défense, en partenariat avec celui de la santé au profit de 50 cadres des Forces armées centrafricaines (FACA) en poste dans les régions militaires de l’intérieur du pays.

L
es cadres auront la tâche de sensibiliser leurs éléments, dans leurs localités respectives, sur la prévention aux IST et à l’infection VIH/SIDA.

Le mois dernier, 50 cadres et officiers des FACA avaient bénéficié d’une formation similaire dans la capitale centrafricaine.
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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 14:34

10 août 2008

 

 

On a appris le 04 août dernier que le gouvernement centrafricain, par l'entremise de son ministre d'Etat aux mines, à l'énergie et à l'hydraulique, Sylvain Ngoutingaï, et le groupe nucléaire français Areva ont signé un contrat pour l'exploitation d'un vaste gisement d'uranium situé à l'est de la République centrafricaine à Bakouma, ville située à 800 kilomètres de la capitale, Bangui.

Les deux parties auraient trouvé un accord après un très long bras de fer qui satisfait non seulement Areva, donc la France, mais aussi, la Centrafrique. Le ministre aurait même déclaré: "C'est un accord gagnant-gagnant car les droits de propriété de l'Etat centrafricain et son peuple ont été pris en compte par le fait que les Centrafricains seront employés dans la société. En plus la société Areva doit construire des centres de santé, des écoles, des routes et tenir compte de l'environnement de la région ".

Un an auparavant, au mois de juillet 2007, le groupe Areva avait racheté les droits d'exploitation du site de Bakouma à la société anglo-canadienne, UraMin. Un achat de façon tarabiscotée et obscure dans la mesure où, le contrat entre UraMin et le gouvernement centrafricain du président François Bozizé avait cessé. 

A
tort ou à raison, ces derniers dénoncèrent l'irrégularité de cette acquisition au détriment du peuple. Cette convention minière entre la société UraMin, signée en 2006 afin de mettre en valeur le gisement d’uranium de Bakouma, n'était qu'une vaste escroquerie, d'où la méfiance face à Areva.

Sentant le danger, Anne Lauvergeon, dirigeante du pôle nucléaire français Areva, fit donc appel au chevalier blanc, Nicolas Sarkozy. L'homme de la Realpolitik, voulant se refaire, ne peut que montrer ses biscotos en Afrique. Après avoir su que la France était une puissance parmi tant d'autres, notamment avec ses pérégrinations couronnées d'échec, il se vengea sur les Africains. Comme dans un péplum, bourré de testostérone, il a donc fait son show auprès du gouvernement centrafricain.

En décrochant son téléphone, le président de la République française, Nicolas Sarkozy, aurait donc menacé son homologue centrafricain, François Bozizé, qui doit son pouvoir à la France. Or les réticences centrafricaines étaient justifiées. D'abord, que les populations locales puissent bénéficier de la manne, ensuite, que l'exploitation se fasse dans le respect des clauses contractuelles et dans la plus grande transparence. C'est une autre affaire.

Selon les clauses de cet accord, l'Etat centrafricain obtient 12% de la production commerciale de la société Areva sur le site de Bakouma, soit environ 200 à 300 millions de dollars US. Des miettes, si l'on en juge les bénéfices du groupe français. Parce que, il aurait promis de construire des écoles et des hôpitaux ? C'est le retour de plain-pied de la Françafrique, avec ses mensonges, ses exploitations, ses menaces et ses chantages. René Dumont, en 1966, avait bien écrit, L'Afrique noire est mal partie.


Si tout va bien, L'extraction de l'uranium commencera fin 2009 ou début 2010.

Le Jdd.fr
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Textes De Juliette