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6 août 2008 3 06 /08 /août /2008 10:07

MOUVEMENT DEMOCRATIQUE POUR LA RENAISSANCE

ET L’EVOLUTION DE CENTRAFRIQUE

M. D .R . E . C. Mbi Yeke Zo

Liberté – Persévérance – Progrès

Site Internet : www.mdrec.org  Email : lepartimdrec@yahoo.fr
B.P 55 Km5, BANGUI – R.C.A. Tel. Fax (236) 61 51 69 Portable (236) 75.50.96.94

 

COMMUNIQUE N° 14 / MDREC / 2008

 

Démocrates Sympathisants et Militants du M.D.R.E.C !

Filles et fils de Centrafrique !

 

Madame Hélène KAÏNE, Députée de Ndjoukou a été prise à partie par un soldat de la garde prétorienne du Général Président François BOZIZE, suite à un incident routier.

 

Le lundi 4 août 2008, les Députés Centrafricains convoqués en session extraordinaire pour adopter la loi d’auto amnistie de leur maître, le Général Président François BOZIZE ont observé un mouvement d’humeur en désertant l’hémicycle de l’Assemblée Nationale en guise de protestation.

 

Tout en compatissant avec la Députée Hélène KAÏNE victime d’une barbarie digne d’une république bananière, en saluant ce réveil tardif et timide de nos élus et en applaudissant comme le fait la mouche ; le MDREC condamne l’attitude attentiste des Députés devant les graves atteintes aux personnes et aux biens dont sont victimes les Centrafricains depuis le 15 mars 2003.

 

Le MDREC tient fermement à dire aux Députés que les Centrafricains ont connu pire que ce que vient de vivre la Députée Hélène KAÏNE sans qu’ils ne lèvent le petit doigt. Aussi, cela n’arrive pas qu’aux autres et même si ç’en est le cas, leur attitude devant les pires exactions dont : les fuites des paysans pour se cacher   dans la brousse, l’exile des Centrafricains dans les pays voisins, les viols, les villages et les greniers brûlés ainsi que le pillage en règle de notre pays par le Général François BOZIZE, ses proches, sa garde prétorienne et ses acolytes sont condamnables.

 

Le MDREC demande aux Députés de rejeter la loi d’auto amnistie du Général BOZIZE ainsi que de sa garde prétorienne, ses proches et complices. Voter une loi d’amnistie dans ces conditions, c’est placé la charrue avant les bœufs. Le projet de loi d’amnistie doit être d’abord débattu et adopté par le dialogue politique inclusif. 

 

Le dialogue politique inclusif doit se tenir à l’extérieur dans un pays neutre, afin que tous les Centrafricains concernés par cette crise puissent apporter leurs pierres pour l’édification d’une paix réelle et définitive en RCA. Le retrait de l’APRD et la suspension de participation : du MLPC, du RDC et de l’ADP qui connaissant la fourberie, la duplicité qui caractérisent le despote BOZIZE ont pêché par naïveté et inconscience politique pour se faire avoir comme le corbeau dans la fable de La Fontaine, font d’eux ses complices. Suspendre la participation de l’UFVN sous entend son retour imminent.  Aussi, cette valse constitue aux yeux des Centrafricains et du monde entier : les preuves palpables de l’échec de la médiation et de la signature de l’accord global de paix de Libreville, le samedi 21 juin 2008 sous l’égide du Président Gabonais Omar BONGO, médiateur à vie de la misère centrafricaine.

 

L’histoire donne toujours raison au MDREC, qui réaffirme haut et fort que la tenue du dialogue inclusif en Centrafrique permettra au Général Président BOZIZE et ses complices de contrôler le processus de bout en bout pour s’imposer, ce qui compromettrait toute chance de sortie de crise en Centrafrique.

 

Le MDREC demande à tous les compatriotes qui militent pour un Centrafrique nouveau de parler d’une seule voix pour exiger la tenue du dialogue politique en dehors du pays, afin qu’il soit véritablement inclusif.

 

Toute démarche contraire à la vision du Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC), n’est qu’une simple illusion de rébellions ainsi que des partis politiques créés pour les besoins des ventres ainsi que des intérêts égoïstes de leurs leaders en quête de postes ministériels ou qui chercheraient un échappatoire aux poursuites de la Cour Pénal Internationale (CPI).

 

S’il reste un brin d’honneur au Général BOZIZE, ce despote doit tirer ses révérences, c'est-à-dire démissionner, car il a lamentablement échoué.

 

Fait à Bangui, le 5 août 2008

Le Président  du MDREC

 

Le Démocrate Joseph BENDOUNGA

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