10 mars 2009
© Correspondance : Pour le C.A.M, Le Président, Jean-Pierre Kamwa, NEW YORK, USA
Il y a un an jour après jour tombaient sous le coup de fusil des soldats du régime Biya, des jeunes Camerounais donc le seul crime était la revendication du pain quotidien. Une fois de plus la machine de la répression qui écrase tout à son passage au Cameroun depuis le 6 Novembre 1982 a craché du feu sur nos pauvres cadets laissant sur le tapis des centaines de morts. Monsieur Biya doit comprendre qu’assassiner ses compatriotes tous les jours n’arrêtera jamais l’idée de revendication des libertés.
Plus il tue les Camerounais, mieux il galvanise le peuple. L’époque des dissuasions par le sang est révolue. Nous nous demandons s’il reconnait qu’il a une progéniture qui plus ou moins ou bien d’une manière ou d’une autre s’interrogera un jour des actes poses par lui.
A toutes les familles éprouvées par ces tueries, nous leur adressons nos vives condoléances car ces enfants assassinés sont des véritables martyrs de la liberté tombés au champ de la bataille.
Nous exigeons par la même occasion que justice soit faite au nom du peuple Camerounais. Et que les familles éprouvées soient indemnisées.
Par ailleurs nous sommes prêts à nous manifester s’il existe un fonds ou une fondation des martyrs de la liberté afin d’aider ou soutenir les familles des victimes. Et qu’un monument soit érigé aux noms des ces martyrs appelles martyrs de la liberté de février 2008. Nous attendons la réaction des ayants droits et autres.
