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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 23:34

15 janvier 2010
Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun, SNJC


Le SNJC prend acte de l’option de l’inculpation préalable de Jean-Marc Soboth, Premier secrétaire dudit syndicat, par le parquet d’instance de Bonanjo dans le cadre du procès des journalistes camerounais.

Au cours de leur comparution, le 14 janvier 2009, devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Douala-Bonanjo sur les faits qualifiés de « relation de faits non définitivement jugés » et détention de documents ayant trait à l’enquête sur l’acquisition de l’aéronef présidentiel baptisé The Albatros, le procureur a concédé un renvoi de l’affaire au 09 février 2009.

Le motif invoqué par l’avocat de la défense, Me Emmanuel Pensy, procéderait d’une « omission » de procédure, à savoir l’absence devant la barre de M. Jean-Marc Soboth, ce dernier ayant été appelé devant la barre sans avoir été préalablement cité comme prévenu, comme ce fut le cas des autres journalistes ayant participé au débat du 1er juin 2009 sur la chaîne de télévision STV2 relatif à l’achat controversé du Boeing 767-200 The Albatros ; il s’agit en l’occurrence de Thierry Ngogang, Anani Rabier Bindji, Alex Gustave Azebaze.

Le procureur de la République en charge de l’affaire a jugé l’argument de la défense « pertinent » et a promis d’utiliser tous les moyens légaux pour contraindre M. Jean-Marc Soboth - du reste Premier secrétaire du Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) -, à comparaître lors de la prochaine audience.

L’omission serait, en fait, une conséquence du fait que M. Soboth, absent, n’avait fait aucune déposition au moment des faits au stade des poursuites à la délégation provinciale de la police judiciaire du Littoral.

Le SNJC prend acte de cette nouvelle tournure de l’affaire de secret de l’information judiciaire qui, d’après le vieux code pénal camerounais, s’imposerait aux journalistes, obligés, ainsi, à ne pas couvrir les procès en cours dans le cadre de l’opération Mains propres entreprise par le chef de l’Etat, M. Paul Biya.

En prenant à témoin l’opinion nationale et internationale sur cette stratégie pernicieuse du régime Biya visant à museler les journalistes camerounais, le SNJC rappelle sur le fait que les prévenus, dans ce procès où ils se retrouvent comme des cheveux dans la soupe des grands détournements de deniers publics, risquent un mandat de dépôt immédiat chez le procureur et jusqu’à trois (3) ans de prison ferme.

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