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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:45

9 mars 2010

Simon Ngono

Camer.be

 

Cinq journalistes attendus au Tribunal de première instance de Douala-Bonandjo

 

 

Anani Rabier Bindzi de canal 2 international, Thierry Ngongang de Stv2, Alex Gustave Azebaze de Aga Media (une agence de communication), Aboya Endong Manasse de Africa Top secret, Jean Marc Soboth, journaliste indépendant sont attendus  mardi, 9 mars 2010 au Tribunal de Première Instance de Douala. Ce sera pour la troisième audience de l’affaire qui les oppose au Ministère Public. Après les renvois du 12 janvier et du 9 février dernier, les journalistes estés en justice sont accusés de « viol du secret d’instruction » dans l’affaire Albatros. Plus exactement, il leur est reproché d’avoir commenté sur un plateau de télévision dans le cadre de l’émission « cartes sur table », tenue le 1er juin 2008 et animée par Thierry Ngogang de Stv2, un procès verbal d’audition de Yves Michel Fotso, ex-directeur général de la Camair.

 

L’audience de demain se tiendra dans une autre ambiance si l’on s’en tient à la tournure que ce procès est entrain de prendre. Côté journaliste, l’on assistera certainement à la démonstration de force des avocats appelés à défendre la cause des hommes de médias. Une collégialité de dix neuf (19) avocats. Pas plus. C’est celle-ci qui avait d’ailleurs exigée le renvoi de cette affaire au 9 mars 2010 pour « pouvoir prendre connaissance du dossier.» Côté Ministère Public, l’on verra aussi si la correspondance envoyée au Président de la République, Paul Biya, le 8 février dernier par la Fédération Internationale des Journalistes (F.I.J) aura servi à quelque chose.

 

Dans cette correspondance, la fédération globale des journalistes exprimait son inquiétude « de voir la politique influencer la décision finale qui sera prise à l’encontre de (leurs) collègues.» De même qu’elle appelait le chef de l’Etat camerounais « de garantir à (leurs) collègues un procès juste et équitable et qu’ils puissent bénéficier pleinement de leur droit légitime à être défendu équitablement.» On verra enfin la mobilisation de la société civile et des hommes politiques, comme ce fut le cas le 12 janvier et le 9 février dernier, pour apporter le soutien aux journalistes. On se souvient qu’une horde d’hommes politiques et de la société avait investi le palais de justice de Bonanjo-Douala pour suivre ce procès.

 

Le Cameroun étant un pays de droit et la justice indépendante (soi-disant, selon Juliette) comme le rappelait le Président de la cour suprême lors de la rentrée solennelle de ladite cour, l’on peut souhaiter que cette justice fasse son boulot et qu’elle dise le droit. Rien que le droit.

 

 

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