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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 15:48

10 octobre 2013
Julien Bela


La RCA a exclusivement besoin d’argent pour démobiliser et réorganiser l’armée : pas des Nations Unies, encore moins de la France!

(Note de Juliette: les services secrets tchadiens sont d'ores et déjà dans les arcanes de la ré-organisation de l'armée centrafricaine!)

 

Boy-Rabé 1 et 2, Boeing 1 et 2, Gobongo, PK9 route de M’Baïki, Damara, M’Bata, Bangui-Bouchia, Bossangao, Gaga, Bossembélé, Paoua.

Les Nations-Unies sont en RCA, mais cela a-t-il changé un iota ?

Etendre le BINUCA à l’ensemble du pays apporte quoi ?

Depuis dix (10) ans de présence des forces françaises en RCA, elles ne protègent que les intérêts français, l’aéroport Bangui-M’Poko est sa base, et à cela s’ajoute l’entreprise Total.

Pendant que les Centrafricains s’entretuent, la France engrange de l’argent.

La France n’a pas d’amis, mais des intérêts. Que fait-elle en RCA, et pourquoi les tanks sillonnent la ville de Bangui ? Depuis la fin du régime Patassé, les dix (10) ans de Bozizé, et maintenant l’ex-Séléka, le BINUCA a bien vu venir toutes ces situations en RCA. Que disent réellement les différents représentants à ces dirigeants, sinon de les accompagner dans leur folie meurtrière.

Pour ces raisons, la RCA a besoin d’agent pour se réorganiser par elle-même et non d’un conglomérat ONU-France, véritablement stérile, qui couve la pire des atteintes aux droits de l’homme jamais vue dans le monde. Nous avons la capacité de nous organiser que de servir de marionnette de Ndjamena, des Nations-Unies et de la France.

Le ministre de la Sécurité, de l’Immigration-Emigration et de l’Ordre Public, Josué Binoua, n’a pas attendu l’ONU, la France ou Ndjamena, pour prendre ses responsabilités et agir en conséquence. Ce qui l’handicape, c’est un problème de financement. Les commandants des zones militaires viennent d’être nommés, mais il faut de l’argent pour soutenir le dispositif. A défaut du ministère de la Défense, il faut rattacher les FACA à la gendarmerie et à la police pour sécuriser l’ensemble du pays.

L’éternel assistanat empêche les Centrafricains de s’affirmer.

Il est temps de mûrir. Malheureusement, le talon d’Achille de la RCA, ce sont ces hommes politiques silencieux comme des carpes. Ce sont d’autres personnes qui décident à la place des Centrafricains. Les Nations-Unies ne peuvent que soutenir leur maintien et, si possible, leur extension à l’ensemble du pays. Ces « prêtres universels » de paix se font du beurre et se constituent des fortunes sur le dos d’une population misérable, à la merci d’une horde de mercenaires sans foi ni loi. Et le cycle infernal se renouvelle chaque dix (10) ans, au vu et au su des Nations-Unies, pourtant bien au courant du Tsunami qui arrive.

Combien de représentants se sont succédés à la tête du BINUCA depuis son implantation à Bangui ?

Certains se sont liés d’amitié avec Bozizé. De grâce, que les Nations-Unies ne viennent pas compliquer et alourdir le processus avec les forces de l’Union Africaine, ou encore les casques bleus, encore moins les forces françaises. Les Centrafricains sont victimes de leur propre défaillance, de l’immaturité politique et de la fourberie la plus extravagante. Ils doivent eux-mêmes subir les douleurs, panser les plaies afin d’en tirer les leçons qui s’imposent pour l’avenir. Les Nations-Unies, la France et l’Union Africaine  jouent aux pompiers après l’incendie, alors que tout est consumé ! Il revient aux Centrafricains de se ressaisir et d’affronter de face le mal que d’afficher un silence coupable sur fond d’hypocrisie, de fourberie et de mesquinerie.

Déjà la FOMAC Tchad fait des virgules dans le dos des autres contingents. Cela n’est pas surprenant, vu l’implication du Tchad et son président dans la crise centrafricaine.

Le désarmement en cours peut-il être sélectif ?

Faut-il désarmer certains et laisser d’autres ? La presse privée et la société civile, à travers une pétition, ont dénoncé le double jeu de la FOMAC-Tchad. Les faits leur donnent raison, quand bien même les autorités de la coalition s’y étaient opposées. Les ressortissants tchadiens de l’ex-Séléka ne doivent pas être désarmés, parce que la FOMAC-Tchad s’y oppose. C’est toujours la population centrafricaine qui est le dindon de cette farce, de la CEEAC. Après la FOMAC-Congolaise, c’est celle du Gabon qui se fâche et plie bagage, abandonnant le désarmement.

La RCA est bel et bien la 23ème région du Tchad.

C’est un territoire conquis où le Tchad en fait à sa tête.

Tout porte à croire qu’il n’y a pas en RCA des nationaux qui sachent lire et écrire. Ce sont les cadavres au cimetière qui vont élire ces prétendus candidats aux prochaines élections présidentielle et législatives. C’est triste d’appartenir à un tel pays, avec des hommes politiques de ce genre. Leur médiocrité surpasse l’entendement humain. Comment se taire devant cette descente en enfer ? En tout état de cause, il n’y a que les fameux hommes politiques centrafricains pour en arriver là.


Les Nations-Unies, à travers le BINUCA et la France, sont là depuis plus de dix (10) ans.

S’il faut comptabiliser les cadavres depuis 2001 à ce jour, cela dépasse le nombre des morts de la seconde guerre mondiale. (donnée à vérifier, mais bon, comprenons le sens. J.A.)

Et pourtant, les forces fracassasses, témoins des atrocités, circulent dans des tanks :
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