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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 10:53

2 août 2008

 

 

Khartoum va rouvrir son ambassade au Tchad et leurs dirigeants vont se rencontrer lors d'un sommet, alors que les deux nations tentent actuellement de rétablir leurs liens rompus depuis que les autorités soudanaises ont accusé N'Djamena de soutenir une attaque rebelle menée contre leur capitale.

 

Le conseiller du président Mustafa Osman Ismail a précisé samedi qu'une date devait encore être fixée pour la rencontre entre le président Omar El-Bechir et son homologue tchadien Idriss Deby, selon les médias publics soudanais.

 

Le Soudan a accusé le Tchad de soutenir les rebelles basés au Darfour qui ont lancé une attaque contre Khartoum en mai dernier. Khartoum a rompu ses relations diplomatiques avec le Tchad immédiatement après. Le Tchad, à son tour, a fermé sa frontière avec le Soudan et arrêté de faire du commerce avec son voisin.

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 00:57

3 août 2008 

COMMUNIQUE DE PRESSE de l’Alliance des Démocrates Résistants

 

Le bureau politique élargi au comité central de l’Alliance des démocrates résistants (A.D.R) réunis en session extraordinaire ce jour 03/08/08 conformément à l’article 12 des statuts, partant du constat de la nécessité d’unité de toutes les forces d’oppositions politico-militaires afin de constituer un bloc unique et aussi dans le souci de mutualiser les moyens de lutte, les deux instances exécutives ont adoptée à la majorité relative les résolutions relatives aux intégrations et ou associations politiques du mouvement conformément aux dispositions statutaires de l’alliance notamment en son article 6 alinéas a et b.

 

A cet effet, l’alliance des démocrates résistants (A.D.R) informe l’opinion nationale et internationale de ce qui suit en application des résolutions adoptées :

 

L’alliance des démocrates résistants (A.D.R) intègre dans toute sa composante civile comme militaire l’union des forces pour le changement démocratique en abrégée (UFCD)

L’alliance des démocrates résistants se réserve le droit de dénoncer son intégration à l’UFCD si celle-ci dérogera à ses engagements statutaires à savoir  le respect de l’unité dans la diversité qui est l’une des principales originalités de cette union.

    

 

 

                                                                                          Fait le 03 août 2008

                  

Pour Le Bureau politique

Le Président par intérim

 

Néné EHEMIR TORNA

0088216.213.705.50

 
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 03:39

1er août 2008

 

Notre pays va horriblement mal et exige le changement. Rien ne serait pire que de croire qu’il ne passe rien et de ne pas se préparer car tout bouge en profondeur.
Deby continue d’engranger à son profit les revenus du pétrole mais sa base de pouvoir continue à se rétrécir. 

Sa mésentente avec Hinda ne constituerait qu’une anecdote croustillante de plus du dictateur avec ses 14 femmes et ses innombrables maîtresses, si la dernière épouse n’avait pas pris une part si active dans les mécanismes du pouvoir. La chasser maintenant, ce que le tyran fera sans doute, ne fera qu’ajouter la confusion à la confusion au plus haut niveau, ce qui dépasse largement les affaires d’alcôve.

Snobé par la banque mondiale, tancé par Kadhafi, Deby a tellement mauvaise presse que même le Quai d’Orsay, pourtant expert en matière de mauvais jugement et de soumission aux dictateurs, lui a fermé ses portes lors de son dernier passage à Paris. 

Le tyran ( et Kouchner aussi) croyait bien tenir une carte maîtresse avec l’affaire de la CPI contre Béchir. Mais l’attitude complaisante de la CPI envers Paris et Washington a été si flagrante que la Communauté internationale s’est émue devant une telle partialité. Pire encore, l’ONU a mené une enquête qui a directement impliqué Deby et son souteneur français dans la tragédie du Darfour. Depuis on se fait discret tant à Paris qu’à N’Djaména sur cette affaire !
YSA, le nouveau PM, est ouvertement attaqué par l’entourage debyque et son éviction est programmée.

Devant un tel état de décomposition l’opposition se montre pourtant incapable d’aller vraiment de l’avant, quelles en sont les raisons ?

La raison essentielle demeure toujours la même, c’est la parasitage mortel de la rébellion par les opposants/businessmen.
On vient encore d’en avoir un dernier exemple. L’UFDD a publié un communiqué ou elle a dénoncé l’attitude de Timane et d’About et rompu les négociations d’alliance. Pour ces deux derniers il n’a jamais été question de l’avenir du Tchad, la seule chose qui comptait pour ces individus était le poste de Président et de Vice Président de l’alliance !

Il faut laisser tomber tous ces types qui se sont toujours nourris du sang du peuple et passer à autre chose. N
ous devons, par tous les moyens, empêcher que l’image de l’opposition soit réduite à ces pilleurs de tombes, sinon la rébellion n’aura jamais une réelle crédibilité. Il existe, on le voit bien, une nouvelle génération de leaders potentiels, qu’ils fassent preuve de courage et qu’ils s’expriment, la nation a besoin d’eux. 

Sur le plan militaire la situation n’est pas mauvaise pour l’opposition. L
a saison des pluies empêche Deby de se servir des blindés. Les forces aériennes du tyran, comme celles de l’occupant colonial sont particulièrement gênées par le mauvais temps. Pour des mouvements de guérilla comme les nôtres la pluie signifie le couvert de la végétation et la possibilité de disposer d’eau facilement. Ce sont des atouts qui seront utilisés. 

En effet la rancœur contre Deby est si vive, les destructions qu’il inflige au pays sont si importantes, les vols qu’il perpétue sont tellement ignobles,  qu’il est impossible de réfréner l’action armée. O
n peut donc annoncer que tôt ou tard les attaques vont reprendre.

Pour que le sacrifice de tant de braves Tchadiens ne soit pas vain, il convient que toutes les personnes en mesure de le faire prennent clairement position. L’opinion internationale doit savoir que le peuple rejette le tyran et aussi qu’il existe une relève de qualité.

Par ailleurs des contacts à haut niveau doivent être pris par des personnes ayant un minimum de connaissances, de dignité et de bon sens.
S’opposer à Deby c’est aussi discuter avec le gouvernement français, les Etats-Unis, l'Union Européenne, l’ONU etc.

Ce dialogue, l’ANR le mène depuis des années dans l’ombre.
I
l est temps que la nouvelle génération prenne ses responsabilités !

Source : ANR
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2 août 2008 6 02 /08 /août /2008 03:04

1er août 2008

 

Le président Idriss Déby Itno a limogé mercredi son Premier ministre, Delwa Kassiré Coumakoye, qui a été aussitôt remplacé par Youssouf Saleh Abbas, le conseiller diplomatique du chef de l'Etat. Le Premier ministre sortant, en poste depuis un peu plus d'un an, était originaire du sud du Tchad. Son successeur vient de la région du Ouaddaï, dans l'est du pays, où sévissent plusieurs mouvements rebelles hostiles au président Déby. La CPDC, principale coalition de l’opposition tchadienne, se dit prête à participer à un gouvernement d’ouverture.

Le nouveau Premier ministre tchadien Youssouf Saleh Abbas est un diplomate de formation qui était jusqu’ici le conseiller du président Idriss Déby pour les relations internationales et son représentant spécial auprès de la force européenne (Eufor), en cours de déploiement dans l’est du Tchad et le nord-est de la République Centrafricaine, pour protéger notamment les refugiés soudanais du Darfour voisin. Né à Abéché en 1957, Youssouf Saleh Abbas a été le directeur de cabinet de l’ancien président Goukouni Weddeye et, en 1993, est devenu vice-président de la Conférence nationale souveraine, trois ans après l’arrivée au pouvoir d’Idriss Déby qui avait renversé Hissène Habré en 1990.

Le nouveau chef du gouvernement tchadien a promis de former un gouvernement d’ouverture et de mettre en œuvre les accords politiques du 13 août 2007, signés entre le pouvoir et l'opposition en vue d'organiser des législatives libres et transparentes.

 

Youssouf Saleh Abbas, nouveau Premier ministre tchadien :

« J'irai vers les responsables politiques qui ont signé cet important accord, qu'ils soient de la majorité ou de l'opposition, pour construire avec eux un gouvernement d'action capable de régler les problèmes quotidiens des Tchadiens...».

 

écouter 04 min 00 sec

RFI
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 18:06

Lundi 28 juillet 2008

 

 

Un diplomate allemand prône l’implication des rebelles tchadiens dans le processus politique.

L’ex-ministre allemand des affaires étrangères, Markus Meckel, dans une conférence de presse donnée en fin de journée à la résidence de l’ambassadeur d’Allemagne, a appelé à l’implication des rebelles dans le processus politique actuel.

 

Le 13 août dernier, sous l’égide de l’Union Européenne, le pouvoir et l’opposition ont signé un accord politique visant le renforcement du processus démocratique au Tchad.  La situation est compliquée au Tchad. On ne sait pas où on va. D’un côté, le processus politique né de l’accord du 13 août ne fonctionne pas normalement et de l’autre il y a les rebelles », a relevé l’ex-patron de la diplomatie allemande.

 

« L’ambassadeur de France m’a dit que le processus avance. Mais après une mission de dix jours, je me rends compte qu’on tourne en rond. Le processus est fragile», a déploré M. Meckel.

 

« Personne ne sait quand les rebelles reviendront. Et c’est probable qu’ils reviennent. La France soutiendra-t-elle encore Déby pour qu’il gagne à nouveau ? », s’est interrogé le diplomate allemand par ailleurs député au Bundestag.

 

« Si la France ne soutient pas Déby, les rebelles gagneront et le processus actuel sera enterré. C’est un scénario à ne pas souhaiter », s’est-il inquiété.

«Si la France soutient Déby à la prochaine offensive des rebelles, elle aura des problèmes avec l’Union européenne » avertit le diplomate allemand.

 

M. Meckel a révélé que lors des batailles des 2 et 3 février dernier à l’issue desquelles les rebelles avaient conquis la capitale avant d’en être délogés grâce à l’armée française, l’Autriche avait protesté contre le soutien français au Président Déby.

 

« Au prochain soutien de la France au président Déby Itno contre les rebelles, ce ne sera pas seulement l’Autriche qu’elle aura contre elle », a prévenu M. Meckel.

« La France ne doit pas avoir deux fers au feu. D’un côté apporter un soutien militaire et politique au Président Déby Itno et de l’autre être présente dans l’Eufor qui doit être neutre face aux deux belligérants », a-t-il déclaré.

 

« L’UE doit mener une politique sincère et crédible à travers l’Eufor », a t-il renchéri.

« Les rebelles tchadiens sont soutenus par les Soudanais mais les causes de la rébellion sont internes. Pour cela, on ne peut mener à terme l’accord du 13août 2007 qu’avec l’implication effective des rebelles », a encore dit le diplomate.

 

« On ne peut pas faire comme les rebelles n’existaient pas. Il faut les associer car ils sont capables de remettre en cause cet accord auquel nous attachons beaucoup d’importances », a t-il conseillé.Source: Waldari / APA

Sans l'implication des rebelles, le processus politique au Tchad est voué à l'echec, prévient un diplomate allemand.
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 18:00

31 juillet 2008

 

 

Le chef de l’Etat nigérian, Umaru Yar’adua, a appelé mardi son homologue soudanais, Omar El Béchir, à accélérer le processus de paix au Soudan.

 

Le Président Yar’adua qui recevait mardi à Abuja, Bona Malwal, l’envoyé spécial du chef de l’Etat soudanais a déclaré que le Nigeria était en total accord avec l’Union Africaine (AU) pour une suspension des poursuites judiciaires de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Président El Béchir.

 

Il a par ailleurs insisté sur la nécessité de lever toutes les entraves à la bonne conduite des opérations de la force mixte Onu-UA au Soudan.

 

Il a assuré le gouvernement soudanais de son soutien, ajoutant que le Nigeria était aussi disposé à entamer une médiation entre le Soudan et le Tchad.

 

Dans son discours, Bona Malwal avait précédemment expliqué à Umaru Yar’adua qu’il était porteur d’une lettre du dirigeant soudanais invitant le Nigeria à rejeter les accusations de la CPI, qu’il considère comme une « attaque contre le peuple du Soudan ».

 

Selon M. Malwal, les Soudanais condamnent unanimement cette inculpation de leur chef par la Cour pénale internationale.

 

Le Procureur du Tribunal Pénal International, l’Argentin Luis Moreno-Ocampo, a requis le 14 juillet dernier à la Haye, l’inculpation du d’Omar El Béchir et sa poursuite devant les chambres du TPI pour «génocide et crimes contre l’humanité » au Darfour, dans l’est du Soudan.

 

Le conflit au Darfour a fait, selon les Nations-Unies, quelque 300 000 morts et plus de trois millions de déplacés internes et de réfugiés.

APA 
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31 juillet 2008 4 31 /07 /juillet /2008 17:53

30 juillet 2008

 

 

Un employé du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été blessé par balle samedi 26 juillet à Abéché, lorsque des hommes armés, dont certains portaient l’uniforme militaire, ont intercepté son véhicule.

 

L'incident s'est produit vers 19h45, aux abords du quartier où résident les délégués du CICR. Après avoir quitté la sous-délégation du CICR à Abéché, les deux véhicules, avec à leur bord deux délégués du CICR, ont été interceptés par plusieurs hommes armés de fusils d'assaut. La personne à bord du second véhicule a été atteinte par une balle. Elle a été transférée immédiatement à l'hôpital du contingent italien de l'EUFOR à Abéché où elle a été opérée dans la nuit. Dimanche 27 juillet au matin, elle a été évacuée vers la Suisse pour un suivi médical. Ses jours ne sont plus en danger.

 

Ce grave incident est la dernière manifestation de l'insécurité croissante qui règne depuis plusieurs mois dans l’est du Tchad, où des personnes, et plus seulement des biens, sont de plus en plus souvent prises pour cibles. Cette violence est encouragée par l'impunité totale qui règne dans le pays.

 

« Cette attaque nous a tous fortement secoués, et nous souhaitons avant tout soutenir notre collègue et sa famille dans cette épreuve. Mais il faut voir que cette insécurité qui nous touche directement aujourd'hui est le lot quotidien de milliers de civils tchadiens », explique Catherine Deman, cheffe de délégation du CICR à N'Djamena.
 

Les équipes du CICR travaillant au Tchad sont très choquées par cet incident. La délégation du CICR a pris contact avec les autorités civiles et militaires, au plus haut niveau, pour demander qu'une enquête sérieuse et approfondie soit ouverte et qu’elle soit tenue informée de ses progrès. La manière dont cette enquête sera menée témoignera de la volonté des autorités tchadiennes d’enrayer cette vague d’insécurité dans l'est du Tchad.

« À la suite de cet incident, et sur la base de nos discussions avec les autorités tchadiennes, nous allons réfléchir à la manière de poursuivre notre travail en faveur des victimes des conflits et de la violence au Tchad », continue Catherine Deman. Le CICR est présent dans toute la région : en plus de la sous-délégation d'Abéché où s'est produit l'incident, il dispose d'un bureau à Goz Beida et de sept bases situées dans la bande frontalière.

 

Le CICR rappelle qu’en vertu du droit international humanitaire, les personnes participant à des activités de secours doivent être respectées et protégées contre tout acte de violence et que les véhicules arborant l’emblème de la croix rouge, ainsi que leurs occupants, bénéficient en outre de la protection que confère cet emblème.

Source: ANR 
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 08:08

25 juin 2008
TF1 - Patricia Allemoniere

 

Le 15 juin, alors que la rébellion attaquait des positions de l'armée tchadienne dans l'est du pays, le ministre français des affaires étrangères déclarait  que la France n'était pas intervenue (combats de Goz Beida du 14 juin) et n'interviendrait plus au Tchad.
 
Puissamment armés par le Soudan, les rebelles disposeraient d'une force de plusieurs centaines de pick-up et seraient équipés de  SPG 9 capable de détruire des tanks. Aujourd'hui, ils estiment avoir fait la démonstration de leur supériorité militaire.

Lors de la dernière offensive, commencée le 11 juin,  ils ont pris, sans être capable de les tenir, les villes de Goz Beïda, d'Am Dam, Biltine et Am Zoer dans l'est du pays. Toujours selon eux, ils n'auraient dû leur défaite qu'à un problème de coordination (comme toujours !) et à l'arrivée d'une vingtaine de chars qui auraient surpris leurs hommes alors qu'ils se reposaient (incroyable, ne pas entendre un char qui arrive !).

 
Point du vue radicalement différent à Ndjamena où l'on annonce avoir totalement mis en déroute les rebelles soutenus par des militaires soudanais. Selon le chef d'état major tchadien, l'armée nationale aurait tué plus de 150 hommes dans le camp adverse. Bataille de chiffres et de communiqués.
 
Au delà de cette guerre de propagande, une réalité s'impose

Sur le terrain la situation ne cesse de se détériorer, des humanitaires sont chaque jour attaqués ainsi que des civils ( 500 000 refugiés soudanais et déplacés tchadiens vivent dans la région) malgré la présence de l'EUFOR, la force européenne.

Idriss Deby s'avère incapable de ramener le calme dans le pays. Dans son entourage, à nouveau, des dissensions apparaissent et les mercenaires qu'il a fait venir de France, semblent préférer la gestion de la garde présidentielle au front.
 
Doit-on pour autant dire que Paris a décidé de lâcher Idriss Deby ?

Non mais Paris est en train de réévaluer sa politique au Tchad. Le dossier s'enlise. Les présidents tchadiens et soudanais continuent de soutenir et d'armer leurs rébellions respectives. L'ensemble des factions rebelles tchadiennes, l'Alliance Nationale, sous la direction de Mahamat Nouri, vient de se déclarer prête à négocier avec N'Djamena.

 Les rebelles veulent se montrer responsables, et ouverts à la discussion. Leur objectif, rejeter  sur le président tchadien la responsabilité de la tension actuelle. Cette initiative de paix rejetée immédiatement par N'Djamena, aurait été téléguidée par Khartoum.

Le président soudanais avance ses cartes, sur le terrain militaire et diplomatique, dans sa ligne de mire, Idriss Deby, qui a franchit la ligne rouge en donnant les moyens aux rebelles soudanais d'avancer jusqu'au porte de Khartoum, début mai.
 
Paris observe :

Une neutralité  qui agacerait le président tchadien et qui l'aurait conduit a dénoncé le rôle de l'EUFOR (La force européenne, 3000 hommes actuellement, elle  devrait en compter 3500 en septembre,  dont 2100 français) qu'il accusait le 16 juin de coopérer avec les envahisseurs.

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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 08:03

26 juin 2008

  

Après plus d’une semaine d’intenses combats entre la milice de N’Djamena et les troupes de l’AN, l’addition est salée pour la soldatesque de Deby.

 

Les  troupes au sol et la flotte aérienne de l’armée de N’djamena essuient un cinglant revers depuis le 11 juin dernier, date de l’offensive de l’Alliance Nationale. Des chars calcinés, des avions MI en épave et des soldats mutilés sur les champs de  combats : la désolation s’est forcée une place de choix au sein des hommes de l’armée gouvernementale. Selon un observateur à N’Djamena, les troupes dirigées par Idriss Deby ont enregistré des lourdes pertes en matériel. Trois chars BMB, 6 RAM et 5 AML ont été éventrés dans la localité d’Am- Zoer  par des colonnes de l’AN. D’Abéché à Goz-Beida, de d’Adre à Am-Zouer, de Tine à Guereda, une vingtaine de chars d’assaut abandonné pour panne ou pour d’autres raisons ont été détruits par des petits groupes de commando de l’Alliance Nationale. Le matériel  des troupes terrestres est désormais réduit à sa plus simple expression. Les soldats de N’djamena n’ont plus que des véhicules 4x4  et quelques RAM pour se mouvoir.

 

La stratégie des troupes de l’AN, dans leur offensive, consiste à briser les bases de replis et d’attaque de l’armée loyaliste. Selon un responsable de l’AN, la tactique vise « à s’accaparer les positions d’une ville, une fois sécuriser, nos troupes progressent vers d’autres ».Les stratèges de l’AN ont aussi élaboré un plan visant à plomber et clouer au sol la maigre flotte aérienne de Deby. Deux avions ont été brisés dans les airs par des tirs de roquettes, un autre a été sérieusement endommagé  et le quatrième  est victime d’une panne de moteur. Des informations font état de ce qu’un seul hélicoptère de combat demeure encore en activité dans le ciel incertain  pour la flotte de Deby. Deux généraux tchadiens ont été dépêchés manu militari vers Ukraine. Sur « hautes instructions », ces hauts gradés sont chargés de louer des moteurs et des avions de combats mercenaires en renfort à la flotte bancale de l’armée gouvernementale.

 

L’armée- fantôme du dictateur Deby est plus que jamais aux abois, démembrée et sans plus l’appui logistique des soldats de l’Eufor. Hervé Morin, ministre français de la Défense a précisé (à l’attention du locataire du Palais Rose) que l’Eufor-Tchad ne s’immiscera plus dans les combats. Le soutien diplomatique de Paris a définitivement cessé de légitimer la dictature qui a embrigadé le peuple tchadien dans un gang de fer, dans la misère et la corruption. La clameur de la rue a fini par attirer l’attention de la communauté internationale sur le drame qui se joue au Tchad. La neutralité de Paris, annoncée à coups de renfort médiatique, laisse présager d’un jour nouveau pour le Tchad. Les carillons du changement résonnent aux portes de N’djamena. Les murs du régime de Deby tomberont  avec l’avancée  moins tumultueuse de l’AN vers le Palais Rose.

Ndjamena-Matin
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27 juin 2008 5 27 /06 /juin /2008 07:39

25 juin 2008
APA / Centrafrique Presse

Appui diplomatique et soutien financier de la CEMAC au Tchad

 

Le neuvième sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) a achevé ses travaux mercredi, par un communiqué condamnant les « attaques et tentatives de déstabilisation récurrentes » intervenues au Tchad ces derniers mois.

 

Réunis pendant deux jours (24-25 juin), dans la capitale camerounaise, les dirigeants de la CEMAC ont annoncé un « soutien financier» à N’Djaména, sans plus de précision sur le montant à allouer », Ils ont appelé les Tchadiens au dialogue.

 

Au plan du renforcement de l’intégration dans la zone, le sommet de Yaoundé a décidé de la « mise en place effective », le 1re janvier 2010, du « passeport CEMAC, alors qu’une année plus tôt, c’est le Parlement sous-régional qui entrerait en fonction.

 

S’agissant du projet de création d’une compagnie aérienne communautaire «Air CEMAC», pour un investissement de départ de 24 milliards FCFA, les Chefs d’Etat ont convenu de multiplier les appels à participations, après l’engagement de SN Brussels d’apporter 40 pour cent du capital.

 

Les pays membres se sont engagés, sur un autre registre, à verser 10 pour cent de leur budget, à la mise en œuvre du Programme de sécurité alimentaire. Les dirigeants de région Afrique centrale ses sont exprimés pour des « négociations globales » sur les Accords de Partenariat Economique (APE) avec l’Union européenne.

 

Au plan militaire, on relève dans les décisions que, les compétences de la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC) ont été transférées de la CEMAC à la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).

 

Avaient pris part au neuvième sommet à Yaoundé, les présidents François Bozizé de Centrafrique, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de Guinée Equatoriale, Omar Bongo Odimba du Gabon, Denis Sassou Nguesso du Congo, Fradique de Menezes de Sao Tomé et Principe (observateur) ainsi que le Premier ministre tchadien, Youssouf Saleh Abbas.

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Textes De Juliette